Editorial

Petit bonjour

Le Festival Mawâzine, cette année, a montré d’une manière éclatante la capacité du Maroc, aujourd’hui, à maîtriser l’ingénierie culturelle et les évènements artistiques qui lui donnent corps. Un festival est le produit d’une synergie. Au début, il y a une volonté «politique» exprimée par une personne — il faut bien avoir un leader—, et ensuite il y a une dynamique collective qui se crée relayée par un partenariat décisif avec le privé. On connaît bien ce modèle économique et artistique. Il a bien fonctionné à Rabat. Il fonctionne bien, également, ailleurs. Dans toutes les expériences qui ne sont pas adossées à une personnalité forte et, surtout, à une vraie «identité» culturelle de l’évènement, les choses n’avancent pas aussi vite. Bien sûr si vous réduisez tout cela à une affaire de personnes, vous n’irez pas loin dans l’analyse. On laissera cet exercice à d’autres. Nous, ce qui nous importe c’est de constater qu’il y a désormais une vraie offre culturelle privée dans le pays et qu’elle est portée par une approche du fait culturel comme élément essentiel du développement humain. Il faut le noter. Marrakech, Fès, Essaouira, Rabat, Agadir ont désormais des festivals qui jouent dans la cour des grands festivals internationaux. Ce positionnement culturel n’a, justement, pas de valeur. C’est pour cela qu’il faut le faire prospérer.

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