Editorial

Petit bonjour

Abdelouahed Radi a remporté, indiscutablement, le poste de premier secrétaire de l’USFP avec 340 voix de congressistes. Ce scrutin fermera sans aucun doute, sur le plan formel, la parenthèse traumatisante qui  s’est ouverte après le grand revers électoral subi par ce parti lors des dernières législatives. Sur quelle ligne politique a été élu Abdelouahed Radi ? Nous l’ignorons. Il leur a fallu, vraisemblablement, commencer par trouver l’homme, ensuite ils parleront des idées. Du moins, on l’espère. Devant, finalement, l’impossibilité de constituer des alliances — des tickets —,  il a fallu évacuer d’abord la question des personnes. C’est fait. Mais il reste, cependant, des candidats qui ont affirmé lors de ce scrutin une vraie présence socialiste qui leur confère, désormais, une légitimité indiscutable. Fathallah Oualalou (315 voix), Driss Lachguer (286), Habib El Malki (238). Quatre courants, de fait, qui peuvent, si la primauté est donnée, une fois pour toutes, aux débats et idées, et non aux egos et aux ambitions individuelles démesurées, doter le pays d’une structure partisane crédible et sérieuse qui ramènerait les expérimentations hasardeuses, en cours, à ce qu’elles sont — des tentatives off shore,  certes méritoires mais sans issue, de mettre de l’ordre dans la vie politique marocaine.

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