Editorial

Petit bonjour

L’intérêt que montre le CCDH pour le nouveau Code de la presse — engestation depuis plusieurs années — est, en principe, une garantie sur sa future qualité «morale» et sa future conformité aux standards internationaux en matière de liberté d’expression. Un pas en avant est un pas en avant. Il ne peut cacher un pas en arrière. Et un pas en arrière est une régression intolérable. Ceux qui pensent que dans le domaine du délit de presse, il suffit de livrer les journalistes au Code pénal, se trompent. Ceux qui pensent que pour éviter de se prononcer, sur le fond, — sur les peines privatives de liberté —, il suffirait, encore une fois, d’abroger le Code de la presse et de livrer la cohorte de journalistes au droit commun, font une erreur historique — au moins depuis 1958. Le sens de l’histoire, c’est la dépénalisation du délit de presse et non pas sa criminalisation rampante. Le futur Conseil national de la presse (CNP) — une institution à naître, qui bénéficie, d’ores et déjà, d’un consensus formel — devrait, s’il voit le jour avant la réforme du Code de la presse, être le lieu idoine et naturel, pour le débat intelligent, pour la construction utile et pour envisager l’avenir avec confiance et sérénité loin des crispations et des exaspérations conjoncturelles.

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