Nos félicitations vont, naturellement, à Rachida Dati et à la petite Zohra. Mabrouk, mille mabrouk. Bon rétablissement à la mère, bonne santé au père — il en a besoin — et tout le bonheur du monde à la petite. Un lecteur m’a piqué au vif en disant que j’ai omis de féliciter Rachida pour l’heureux événement. Voilà qui est fait et pardon pour le retard. Comme vous l’avez remarqué, j’étais pris, ces derniers temps, par d’autres sujets. Je ne vais pas embrayer sur l’histoire de l’identité du père car cela, en principe, ne nous regarde pas. Et compte tenu des menaces de procès proférées par José Maria Aznar, à ce sujet, il est préférable de s’abstenir. Mais tout de même. Une petite fille qui naîtrait avec une moustache coupée au cordeau. Des cheveux gominés tirés en arrière. Des chaussures à talonnettes. Un regard ténébreux. Et qui en guise de pleurs lancerait des «viva» patriotiques et des «haro sur le moro» nationalistes aurait de qui tenir. Mais, encore une fois, cela ne nous regarde pas. Si le choc des civilisations devient une langoureuse et romantique histoire d’amour entre les cultures, qui s’en plaindra ? Surtout, pas moi. Fleur bleue et cœur d’artichaut.