Le gouvernement peut souffler un bon coup car le Maroc vient de passer avec succès une nouvelle épreuve du FMI.
Mieux encore, cette institution financière internationale, en maintenant sa Ligne de précaution de liquidité d’un montant de 6,21 milliards de dollars, a réitéré en quelque sorte sa confiance en l’économie nationale.
C’est donc une bonne nouvelle pour le gouvernement, dont le chef est en pleine campagne pour la restauration de sa majorité au Parlement.
Cela dit, il devient urgent aujourd’hui de dépasser cette situation qui veut que les institutions du pays et les acteurs de l’économie nationale retiennent leur souffle à chaque conseil d’administration du FMI, attendant, la peur au ventre, le sort qui nous sera réservé.
La solution? Elle est toute simple, et se limite à lancer le train des réformes structurelles, loin de tout calcul politicien, et tant qu’il est encore temps.
Car depuis plusieurs années, nous perdons beaucoup de temps et avons déjà gâché plusieurs occasions d’anticiper la situation actuelle.