Le discours royal prononcé à l’occasion de la Révolution du Roi et du Peuple a rappelé, si besoin en était, que la question du Sahara marocain est déterminante.
Le Maroc attend de ses partenaires, qu’ils soient traditionnels ou nouveaux, une plus grande clarté. C’est d’autant plus vrai qu’une puissance mondiale comme les États-Unis d’Amérique a déjà franchi le pas en adoptant une position claire et nette au sujet de la marocanité du Sahara, et que d’autres pays en Europe, en Asie et dans le monde arabe soutiennent la position marocaine sans équivoque en ouvrant des consulats dans les provinces du Sud ou en étendant les affaires consulaires au Sahara marocain.
Or, il se trouve que d’autres pays partenaires du Maroc se contentent d’une position ambiguë, ambivalente et passive. Une posture qui commence à susciter des interrogations auprès du peuple marocain sur les vrais amis du Royaume et ceux qui profitent de la situation. Pour ces pays probablement dépassés par les événements ou bien voulant ménager les adversaires directs du Maroc, le temps est venu pour faire un choix.
Il est inconcevable d’être avec le Maroc dans les coulisses profitant des partenariats économiques et des marchés publics juteux, puis jouer à la neutralité positive ou bien ressasser un discours qui ne convainc plus personne sur une solution juste et équitable… Ces pays qui se reconnaîtront doivent savoir que le temps est venu pour être ouvertement avec une cause juste. Dans le cas contraire, il faudra assumer d’être contre les intérêts supérieurs du Royaume chérifien.
