En ce début de mois de septembre, et en plus de la rentrée scolaire, les regards sont braqués aussi et surtout sur la rentrée politique et celle des affaires. La communauté des chefs d’entreprises attend avec impatience ce qu’il adviendra des promesses fermes prises lors des dernières Assises de la fiscalité et qui devront, en toute logique, se retrouver en partie dans le projet de loi de Finances pour 2020 même si des projets de textes sont déjà prêts pour programmer la réforme sur plusieurs années. Maintenant, la difficulté réside dans le fait que l’élaboration de la loi de Finances sera probablement perturbée par une rentrée politique plutôt mouvementée, à cause d’un remaniement que tout le monde attend. Or pour l’heure, rien de concret n’est encore apparu à l’horizon concernant les contours de ce remaniement.
Il est donc fort à parier que les traditionnelles réunions de travail et tractations entre le secteur privé, notamment les entreprises mais également les professions libérales, et les différents ministères selon les secteurs concernés ne pourront pas démarrer avant plusieurs semaines. Du coup, et en plus du retard en termes de timing, le projet de loi de Finances 2020 risque d’être encore une fois élaboré dans la précipitation pour pouvoir respecter le délai légal de dépôt auprès du Parlement. A tout cela, il faut ajouter l’autre événement majeur qui risque lui aussi de mettre en veilleuse certains dossiers, à savoir la mise en place de la commission qui devra travailler sur le nouveau modèle de développement. Une rentrée décidément bien chargée…