Ouvert depuis seulement trois ans, le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme de Rabat a déjà formé quelque 1.500 agents des forces de l’ordre originaires d’une trentaine de pays africains.
Cette donnée a été dévoilée en marge de la rencontre qui a réuni cette semaine à Fès les patrons de la lutte contre le terrorisme en Afrique. La tenue de cette rencontre au Maroc est une nième confirmation et reconnaissance du Royaume comme étant un des pays leaders, les plus actifs et les plus crédibles en la matière. La même semaine, à Kenitra cette fois-ci, la cérémonie de diplomation du Collège royal des études militaires supérieures (CREMS) a été l’occasion de relever que sur les 285 officiers lauréats de cette année, 70 sont des militaires étrangers venant non pas seulement de pays africains mais aussi de pays arabes, du Golfe et surtout, surprise, de puissances militaires reconnues mondialement comme les Etats-Unis, excusez du peu, la France et l’Espagne.
Une marque de reconnaissance cette fois-ci pour la qualité et la solidité de la formation militaire marocaine qui a fait qu’aujourd’hui le Maroc dispose d’une armée professionnalisée et parmi les plus performantes. Dans le prolongement naturel, le Maroc se devait naturellement de se doter d’une industrie de défense à la taille de son statut. C’est aujourd’hui chose faite puisque la zone dédiée à cette industrie a été officiellement actée lors du dernier Conseil des ministres et commencera bientôt à sortir de terre.