La tournure qu’a pris la question de l’eau illustre parfaitement le caractère transgénérationnel des politiques publiques et des réalisations ou des retards d’aujourd’hui qui vont avoir des répercussions sur les conditions de vie des générations futures.
Si, dans son dernier discours du Trône, le Souverain a souligné en gras le problème des retards c’est précisément parce que certains projets vitaux dans le domaine hydraulique, s’ils avaient été réalisés dans les temps, auraient été opérationnels depuis longtemps et éviter ainsi au pays de se retrouver aujourd’hui devant une situation d’urgence extrême. Ce qui est valable pour l’eau l’est pour tous les domaines d’activité. Ce sont bien les grands projets d’infrastructures lancés au début des années 2000 qui ont permis au Maroc aujourd’hui de se positionner comme étant un hub économique majeur dans la région et sur le continent africain. Ce qui est aujourd’hui bâti ou renforcé dans le domaine social, notamment la protection généralisée et la santé, ou encore dans les domaines de l’éducation, de la recherche, de l’industrie, de l’agriculture et bien d’autres produit déjà ses premiers effets mais, surtout constituera un socle solide sur lequel les générations futures pourront faire leurs apports à l’édifice.
Le progrès et l’évolution du Maroc et de sa société sont le résultat d’efforts accumulés au fil des générations, chacune apportant ses propres innovations, connaissances et valeurs. Chaque génération hérite des connaissances, des technologies et des traditions de ses prédécesseurs, servant de fondation sur laquelle bâtir de nouvelles avancées. Un véritable puzzle transgénérationnel.