Au-delà des spéculations sur les scénarios possibles pour sortir la majorité de sa crise actuelle après le retrait de l’Istiqlal, les questions qui se posent aujourd’hui concernent le sort réservé à des affaires prioritaires pour le pays. Cette crise de la majorité a pratiquement fait entrer les institutions, notamment l’Exécutif et le Parlement, dans une situation d’attentisme, très coûteuse.
Outre la réforme de la Caisse de compensation, la refonte des caisses de retraite et le retard de l’adoption des lois organiques, il existe un risque que la loi de Finances 2014 soit bâclée ou retardée. Le ministère de l’économie et des finances est aux mains d’un Istiqlalien qui devrait probablement démissionner suite au retrait de son parti et le processus d’élaboration de la loi de Finances peut en être très affecté.
Le mois sacré qui débute aujourd’hui s’annonce très chaud sur le plan politique, mais Ramadan Karim quand même…










