Editorial

Rationalisation des dépenses

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A défaut de conférences de presse ou de communiqués officiels de la part des partis engagés dans les négociations pour une nouvelle majorité, l’opinion publique doit se contenter de rumeurs.

Mais si par la suite, certaines de ces rumeurs s’avèrent exactes, cela signifiera que le gouvernement aura entamé sa nouvelle vie sur de mauvaises bases.

Sinon, comment le chef de gouvernement pourrait-il expliquer aux contribuables marocains qu’ils devront accepter de nouvelles hausses, notamment des prix du carburant, et dans le même temps supporter le financement des nouveaux ministères et secrétariats d’Etat qui pourraient être créés dans le cadre d’un gouvernement Benkirane II ?

Sans compter que ces dépenses interviennent au moment précis où des pays voisins, confrontés à d’importantes difficultés économiques, décident de revoir à la baisse le nombre de leurs ministères et de diminuer par la même occasion les salaires de leurs ministres.

Faut-il rappeler qu’au Maroc le nombre de ministères dépasse la trentaine et que le gouvernement, qui ne cesse de parler gouvernance et rationalisation des dépenses, se paie même le luxe de créer un ministère sans portefeuille ? Déficit budgétaire dites-vous?

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