Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU est aujourd’hui la seule instance intergouvernementale mondiale habilitée à agir en matière et contre les abus des droits de l’Homme à travers le monde. Si la majorité de ses membres a décidé d’en confier la présidence au Maroc, en la personne de son représentant permanent à Genève, c’est parce qu’ils reconnaissent indéniablement le Maroc comme un des pays parfaitement alignés sur les standards internationaux en matière de droits de l’Homme et pouvant en être le porte-voix à l’échelle planétaire.
Cette reconnaissance n’est pas une surprise tant l’État marocain a intégré depuis plusieurs décennies la composante «droits de l’Homme» de manière courageuse, irrévocable et assumée dans tous ses rouages, sa vision, l’architecture de sa gouvernance, ses stratégies. Pour preuve, et au tout début du processus, les gouvernements du Maroc comptaient toujours un ministère ou un département assimilé dédié aux droits de l’Homme en plus du Conseil consultatif. Se voir confier la présidence d’une instance mondiale des droits de l’Homme est une belle récompense de tout ce qui a été entrepris et réalisé depuis tant d’années.
La présidence du Maroc est également une marque de reconnaissance internationale appuyée à son engagement fort pour les valeurs universelles de la dignité humaine, de la paix, de la tolérance et du vivre-ensemble en plus de l’activisme pertinent de sa diplomatie.