De jour en jour, les réseaux sociaux confirment leur statut de zones de non-droit «légalisées» et officialisées. Le dernier épisode de Fnideq n’en est qu’un parmi d’autres et il ne sera probablement pas le dernier tant que la communauté internationale n’aura pas décidé d’agir collectivement, sérieusement et fermement.
Ce qui est loin d’être le cas. Pire que ça, les plateformes sont la propriété d’entreprises multinationales qui ont pignon sur rue, qui sont cotées sur les plus grandes places financières mondiales et collectent chaque jour des milliards de dollars d’épargne publique à travers la planète. Ces mastodontes usent de toute leur puissance pour trouver les subterfuges afin d’échapper aux impôts. Et elles ne s’en cachent pas. Pendant ce temps, elles font du «bon» business en ouvrant leurs plateformes à toutes et à tous presque sans aucune emprise sur les contenus publiés.
Au-delà des prétextes souvent brandis par les gestionnaires de ces réseaux, d’ailleurs largement discutables, comme la sacro-sainte liberté d’expression ou encore l’argument selon lequel le mal ne résiderait pas dans l’outil mais dans l’usage qui en est fait, ces plateformes offrent volontairement de véritables espaces institutionnalisés aux fraudeurs, faussaires, escrocs et autres malfaiteurs de tous genres qui peuvent ainsi perpétrer leurs actes au vu et au su de tous sans être inquiétés puisqu’ils sont sous bonne protection…