Pendant une semaine, la capitale, Rabat, accueillera des délégations d’experts représentant 24 pays qui viendront siéger sur l’épineuse question de la protection d’éléments du patrimoine culturel et immatériel universel.
La décision de l’Unesco de délocaliser une réunion de son comité au Maroc confirme et reconnaît son statut de pays pionnier et actif en faveur des causes universelles dont fait partie la protection du patrimoine immatériel. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que sur la liste des éléments protégés, le Maroc figure parmi les pays les plus représentés.
La tradition équestre de la Tbourida est d’ailleurs le dernier élément en date à avoir été enregistré, en 2021, au nom du Maroc comme héritage culturel mondial à protéger. Et le message royal adressé aux participants à la rencontre de Rabat illustre bien cet engagement du Maroc au plus haut niveau. Car il ne s’agit pas seulement de préserver des bâtiments, des monuments ou des traditions relevant du folklore.
Non. La notion de patrimoine immatériel est bien plus : protéger des composantes de l’identité d’une société et veiller à leur transmission de génération en génération est en fait un des principaux leviers de sa continuité, de sa cohésion, voire de sa résilience.