Opérationnelle en 2019, l’usine du constructeur automobile français Stellantis à Kénitra a quasiment passé ses deux premiers exercices en pleine pandémie avec toutes les conséquences qu’on lui a vues sur les chaînes de production à l’échelle mondiale.
Pourtant, les objectifs que s’était fixés le constructeur en 2019, à savoir un volume de production de 200.000 unités à l’horizon 2022, a été effectivement atteint et même légèrement en avance sur le timing ciblé. Et ce n’est pas seulement en termes de volume mais aussi et surtout en termes de coût et de qualité, comme l’a indiqué le patron de Stellantis. Le site marocain, selon lui, est parfaitement aligné sur les meilleurs standards industriels mondiaux du groupe avec des coûts compétitifs et une qualité du produit final conforme.
Tout cela a été réalisé au moment où, durant deux années, la majeure partie des outils industriels à travers le monde a connu des réductions drastiques de cadence, voire des arrêts complets. Même des pays à la longue expérience industrielle et non des moindres, comme la Chine, l’Inde, l’Allemagne, la Turquie n’ont pas été épargnés. L’on comprend donc que le constructeur français soit prompt à muscler son site marocain qui a apporté la preuve éclatante de sa résilience en plus de sa performance. Ces deux paramètres seront de plus en plus décisifs dans les années à venir quant à l’attractivité du Maroc aux yeux des investisseurs internationaux.
