Le Salon international de l’agriculture démarre dans quelques jours et aura comme pays invité d’honneur l’Espagne.
Ce pays voisin, dont les conditions climatiques, notamment dans sa partie Sud, la nature des sols ainsi que le relief sont très similaires à ceux du Maroc, peut apporter de bons enseignements et des expériences intéressantes pour l’agriculture marocaine. Certes, les exploitants espagnols ont profité grandement d’une politique agricole européenne très volontariste qui a injecté depuis longtemps des milliards d’euros pour supporter la production agricole. Il n’en demeura pas moins que, indépendamment du volume des aides, des démarches développées en Espagne pour certaines filières ont permis de doter le pays d’une agriculture parmi les plus performantes d’Europe et du pourtour de la Méditerranée.
Et comme pour l’Espagne, la gestion des ressources en eau, le développement de variétés adaptées et plus résilientes grâce à la recherche agronomique, l’innovation et l’introduction des technologies dans les circuits de production sont autant de facteurs qui permettront à l’agriculture marocaine d’améliorer nettement ses performances. Ce n’est pas un hasard si, dans le prolongement du Plan Maroc Vert qui a transformé l’agriculture marocaine, le plan Generation Green a mis le paquet sur ces nouvelles dimensions. Il reste maintenant aux exploitants d’opérer eux aussi leur propre révolution pour s’adapter aux nouvelles donnes. Un combat que les organisations professionnelles sont les premières à devoir mener…
