Editorial

Sacralité paradoxale

© D.R

Pour tous les musulmans, le mois de Ramadan rime avec sacralité. Les mosquées sont plus remplies et les signes de piété augmentent sensiblement chez toutes les tranches d’âge.

Mais il y a une autre facette des Marocains pendant cette période. La criminalité devient monnaie courante et les bagarres éclatent dans chaque coin de rue, semble-t-il, parce que les gens jeûnent! Les chiffres sont édifiants. Durant la première quinzaine de Ramadan, les services de sécurité ont procédé à l’arrestation de plus de 14.000 personnes.

Et si la vente de l’alcool est interdite pour les musulmans pendant tout le mois sacré (en fait elle est interdite pendant toute l’année !), les consommateurs se tournent vers d’autres «suppléants», notamment le haschich dont la consommation augmente sensiblement durant ce mois mais également la chicha avec différentes formules proposées par les cafés spécialisés pour attirer un maximum de clients.

Cette même chicha faisait l’objet d’une proposition de loi il y a juste quelques mois en vue de son interdiction mais la proposition a vite été retirée.

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