Le ministre de l’industrie a inauguré cette semaine un process de concertation avec le secteur privé au sujet de la nouvelle stratégie industrielle en cours d’élaboration.
Sur la future feuille de route, figureront en bonne place les axes et orientations déjà largement connus et clairement identifiés comme la promotion du «Made in Morocco», le financement, le foncier, le support logistique ou encore la question énergétique, la R&D, la formation, l’innovation… Mais les tensions mondiales exacerbées sur de nombreux produits, manufacturés ou non, observées ces derniers mois et celles qui avaient succédé à la crise Covid ont aussi mis en exergue un paramètre déterminant du process industriel, à savoir l’approvisionnement en matières premières qui est à l’amont de tous les process.
La preuve, durant les six premiers mois de cette année 2023, une entreprise industrielle sur trois affirme avoir connu des difficultés pour s’approvisionner en matière première que ce soit à cause de l’instabilité des cours mondiaux ou tout simplement de la pénurie des intrants.
Ces nouvelles tendances qui semblent s’installer de manière structurelle devront être prises en compte pour assurer à l’industrie une continuité vitale du sourcing et sécuriser un approvisionnement durable. Ce qui est, d’ailleurs, en totale compatibilité avec les nouveaux impératifs en termes de souveraineté industrielle.