Le gouvernement semble avoir trouvé une explication à la polémique autour du projet de loi organique sur les commissions d’enquête.
Curieusement, l’explication avancée par le ministre chargé des relations avec le Parlement implique le président de la Chambre des représentants. Alors simple coïncidence ou non?
L’on sait en tout cas que Karim Ghellab est actuellement la cible d’attaques, notamment du PJD qui cherche à le pousser à la démission de son poste depuis le retrait de l’Istiqlal de la majorité.
Mais au-delà de ce bras de fer, les accusations portées par Choubani sont graves et font endosser à Ghellab l’entière responsabilité d’une grave crise qui oppose le gouvernement au Parlement, sachant que l’on ne sait pas encore si le président de la première Chambre dispose effectivement de prérogatives lui permettant de stopper le travail d’une commission sans raison apparente.
Cela dit, la révélation du ministre n’annule pas la responsabilité de l’Exécutif qui a tout de même rapidement élaboré puis transféré un projet de loi. Bref, la version de Choubani n’arrange en rien les choses et rend plutôt la situation encore plus électrique…