La data, le renseignement et la donnée seront parmi les principales armes économiques dans les prochaines décennies. La compétition se fera plus sur la capacité à agir en amont et à anticiper les tendances à venir, ce qui suppose donc de détenir les indicateurs qui permettent de s’y préparer à l’avance.
Pour cela, le Maroc devra impérativement se connecter aux principales sources mondiales de la data mais aussi aux grands bassins d’information que sont les marchés cibles eux-mêmes dont le plus grand est à nos portes, à savoir l’Europe. A l’instar de la connectivité au sens physique, à travers les infrastructures portuaires, aéroports, autoroutes et autres, la compétitivité de l’économie et de l’entreprise marocaines sera fonction de la qualité de cette connectivité numérique. A l’ère de la dématérialisation à un rythme exponentiel des transactions et des process, le Maroc doit non seulement s’équiper aussi des infrastructures numériques les plus performantes mais aussi se connecter aux autoroutes mondiales de la data, notamment les câbles et les clouds.
C’est le cas aujourd’hui avec le projet Medusa (lire article en pages 4 à 6) qui ne devrait être en réalité que l’un des premiers jalons des infrastructures du futur à compléter rapidement par un cloud «souverain» aujourd’hui devenu une urgence.