Du 16 au 20 janvier, de grands décideurs du monde se donnent rendez-vous à Davos pour parler des questions de l’heure qui concernent la planète et dans tous les domaines.
Pays avancés, pays émergents ou en développe- ment, patrons de multinationales, organisations et institutions internationales, ONG… le Davos est connu pour être un rendez-vous couru par les décideurs parce qu’il constitue un moment précieux d’échange, de partage, certes, mais aussi une opportunité de networking et de visibilité. Naturellement, le Maroc y est présent et en force à travers une délégation officielle et ministérielle consistante menée par le chef de gouvernement. Même mieux.
Le Maroc aura droit à un format dit «Special Address» où l’occasion est donnée à un seul speaker sur l’estrade, en l’occurrence Aziz Akhannouch, pour prendre la parole, faire part de ses réflexions, de ses messages et exposer la vision du Maroc. Le privilège de ce format «focus», seuls cinq autres speakers y ont eu droit et non des moindres, à savoir le numéro 2 chinois, la présidente de la Commission européenne, le secrétaire général de l’ONU et les chefs des gouvernements espagnol et allemand.
La qualité de cette tribune en dit long sur la reconnaissance et la crédibilité dont jouit le Maroc et confirme son statut de big player sur la scène internationale. Mais du fait de son profond ancrage en Afrique dont il connaît tous les enjeux et où il sème depuis des années les germes d’un nouveau modèle de coopération Sud-Sud, le Maroc constitue indéniablement le meilleur porte-voix que le continent africain puisse avoir auprès des grands de ce monde qui seront présents à Davos.