Dans la même journée, deux faits diplomatiques aux antipodes.
D’abord cette marque de reconnaissance envers le Maroc exprimée par la France et à travers elle par l’Europe toute entière. Sérieux, crucial, historique, le Royaume est considéré, depuis toujours d’ailleurs, par ses voisins européens comme le partenaire clé et stratégique par excellence de la rive sud de la Méditerranée. Les responsables européens semblent comprendre aussi que ce Maroc est aujourd’hui en position et en droit de demander des relations saines et équilibrées basées sur le respect mutuel, la franchise et la transparence. A l’opposé, l’autre fait de la journée est quant à lui amusant pour ne pas dire clownesque.
Evoquant tantôt des motifs dont le caractère fallacieux est flagrant à tel point qu’ils en deviennent ridicules, tantôt des griefs par rapport à des faits remontant aux années 50, 60 et 70 du siècle dernier, Alger en a conclu donc sa décision de rompre ses relations avec Rabat. La réaction de la diplomatie marocaine, comme à son accoutumée, était dans les règles de l’art et en totale cohérence avec le statut du Maroc, pays respecté et qui se respecte. Il n’était pas besoin de ridiculiser davantage la bande de clowns…