Un des chantiers lancés en priorité dans le cadre de la réforme de l’éducation a été, à juste titre, la formation des enseignants.
Le ministère en charge de ce dossier lourd a mis en marche la refonte du cursus de formation du corps enseignant partant du postulat évident établi depuis longtemps que l’amélioration de la qualité et de la performance de l’école passe inéluctablement par les femmes et hommes qui ont la charge de transmettre le savoir.
Les moyens matériels, techniques et logistiques sont nécessaires, certes, mais pas du tout suffisants. Pour ce chantier de formation, les pouvoirs publics peuvent s’inspirer de ce qui se fait déjà dans le secteur privé. Car ce dernier semble avoir une petite longueur d’avance en la matière. Quelques groupes privés opérant dans l’enseignement, tous niveaux confondus, disposent déjà, même à échelle réduite, de leurs propres centres ou académies où ils dispensent des formations sur mesure pour avoir des enseignants répondant de manière précise à leurs besoins.
En plus de son adéquation, un tel dispositif a l’avantage d’être agile et modulable en fonction de l’évolution des besoins en termes d’effectifs, de profils, de disciplines…Voilà un modèle où le partenariat public-privé pourrait être d’un grand apport à une réforme importante tout en présentant des opportunités de business pour le privé.
