Le taux de participation doit constituer la hantise des partis politiques. Certes, depuis 2011, les électeurs marocains ont repris petit à petit confiance dans le jeu politique, mais cette confiance est loin d’être un acquis définitif.
Il faut dire que le taux de participation dans les élections législatives de 2007 a laissé une marque indélébile avec ses 30%. La question qui se pose aujourd’hui et à laquelle tout le monde doit s’atteler concerne les moyens à mettre en œuvre pour que le scénario de 2007 ne soit plus qu’un mauvais souvenir.
Il est clair dans ce sens que les partis politiques ont un grand rôle à jouer. Car avant de songer à convaincre un électeur de voter pour son parti, il va falloir convaincre ce même électeur de se déplacer aux urnes en respectant l’intelligence des Marocains. Un jour, l’un des hommes politiques connus du pays avait affirmé que les électeurs ne sont pas allés en masse aux urnes en 2007 parce qu’il faisait chaud… No comment !