Son successeur, Mohand Laenser, a bien su gérer le parti d’une manière plutôt consensuelle avant que les choses ne commencent à sortir du contrôle.
Le Mouvement populaire reste pour le moment uni mais les campagnes de lavage du linge sale entre certains courants pourraient finir à terme par nuire à l’image du parti de l’épi et partant de là, impacter ses résultats dans les prochaines échéances électorales prévues en septembre prochain. Ce qui se passe au sein de ce parti soulève, par ailleurs, un autre débat en rapport avec la capacité de nos formations politiques de gérer leurs différends dans leurs instances.
Au début, il y a eu le parti de l’Istiqlal avec l’apparition du courant sans répit. Ensuite, l’USFP a connu le même sort avec le courant de feu Ahmed Zaidi. Aujourd’hui, le même scénario se répète avec le MP avec le risque de consacrer chez l’opinion la fâcheuse impression de «tous
les mêmes».