Faire la rétrospective des événements et faits marquants d’une année est un exercice pas toujours facile. Encore plus pour une année, comme celle qui vient de s’achever, riche et intense en annonces, en actualités et en nouveautés.
Mais le fait est qu’en passant en revue 2024 et au fil des jours, des semaines et des mois, de la lecture de la physionomie de l’actualité, malgré sa grande diversité, se dégage une cohérence d’ensemble qui reflète clairement une vision et un cap.
Dans un premier bloc, l’on retrouve en cette année 2024 des avancées inédites et historiques sur les dossiers qui constituent le cœur du réacteur comme le Sahara et le Code de la famille ou encore toutes les réalisations dans le sens du renforcement de l’architecture institutionnelle et sociétale et du rayonnement du Maroc à l’international. Ces dossiers permanents sont les fondations de tout l’édifice Maroc parce que des facteurs déterminants dans la cohésion et la résilience de l’ensemble.
Sur ce socle, peuvent être solidement construits les piliers que sont les réformes lourdes et longues dont l’objectif est de préparer le Maroc aux décennies à venir sur les plans institutionnel, économique, social, sociétal, culturel, politique ou encore religieux. Les aides sociales directes, le dialogue social institutionnalisé, la transformation de l’industrie vers la décarbonation, l’offre en hydrogène vert et en énergies renouvelables ou encore la montée en puissance de l’investissement privé grâce à l’entrée en vigueur de la nouvelle charte… autant d’actualités parmi tant d’autres qui ont dominé le paysage en 2024 et qui, bien que variées, vont dans une seule et même direction, à savoir la compétitivité d’une nation.
Ce sont ces fondations et piliers qui permettent, enfin, d’asseoir un édifice moderne opérationnel, compétitif mais aussi résilient en cas de chocs exogènes. Comme en 2020 avec la pandémie ou en 2023 pour le séisme d’Al Haouz, c’est cette même résilience qui a permis au Maroc en cette année 2024, par exemple, d’être en mesure d’apporter rapidement des réponses à la grande problématique du stress hydrique.
Au vu des défis et échéances certaines qui attendent le Maroc d’ici 2030, il est fort à parier que les cinq prochaines années seront des années turbo. A commencer par 2025 qui démarre.
Bonne année à toutes et à tous.