Editorial

Un droit constitutionnel

© D.R

La langue amazighe est en train de s’imposer sur la scène politique et culturelle. Et c’est tant mieux. Officialisée par la Constitution de juillet 2011, l’amazigh commence donc à occuper la place qui lui revient naturellement en étant une composante essentielle de l’identité marocaine.

Le Parlement commence à se distinguer par l’utilisation de cette langue après Fatima Tabaâmrant, célèbre chanteuse et députée RNI à la première Chambre qui fut la première à poser une question en amazigh, d’autres personnalités commencent à lui emboîter le pas, notamment le ministre de la santé qui a choisi, lundi, de répondre à une question orale en cette langue.

Mais alors que des députés, des ministres, des personnalités ou même des citoyens lambda utilisent leur droit constitutionnel de s’exprimer en cette langue, la loi organique qui doit l’encadrer tarde étrangement à voir le jour.

Le gouvernement n’a même pas pris des mesures pour faciliter l’utilisation de l’amazigh en attendant une loi. Heureusement que de plus en plus de Marocains prennent eux-mêmes l’initiative pour combler ce vide législatif.

Related Articles

EditorialUne

Mutualiser la data

A l’heure où la data est devenue une ressource précieuse et décisive...

EditorialUne

Éditorial: Développement durable et bancable

A la conférence internationale sur le financement du développement qui devrait clore...

EditorialUne

Rentabiliser la matière grise

Les indicateurs de la balance commerciale, publiés régulièrement par l’Office des changes,...

Editorial

Éditorial: Union contre la menace

La question hydrique fait désormais partie des donnes structurelles et paramètres à...

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux