Les préparatifs ont commencé pour les prochaines manœuvres militaires communes connues sous le nom Africa Lion auxquelles prendront part l’armée américaine, les Forces armées royales ainsi que les forces de plusieurs pays.
Le choix du Maroc comme terrain des exercices n’est pas fortuit. L’administration américaine a depuis longtemps saisi et apprécié à sa juste valeur le rôle géostratégique que joue le Maroc aux niveaux régional et continental. Un tel choix est d’ailleurs pleinement assumé par les décideurs américains dans une parfaite cohérence avec les positions sur l’ensemble de leurs relations avec le Maroc.
Ainsi, le choix de sites dans les provinces du Sud dont certains sont même à quelques kilomètres du mur de défense pour y effectuer une partie des exercices relève pour l’administration de la normalité. Au même titre, entre autres, que l’ouverture d’une représentation diplomatique dans une ville comme Dakhla. Le mindset américain se distingue par cela : la cohérence et l’absence du double langage, du moins du côté officiel. Naturellement, aux Etats-Unis d’Amérique, des ONG, des politiques et des élus peuvent donner des sons de cloche différents mais sans que cela n’empiète sur le domaine de l’administration officielle ou ne la mette dans une situation d’inconfort.
L’essentiel est la constance et la clarté dans les positions, la capacité à les assumer pleinement et courageusement, le tout dans un état d’esprit win-win et, en fin, le respect mutuel. Une relation de partenariat ne peut être durable et vraie quand elle est minée de double langage et d’hypocrisie…
