L’investissement dans le capital humain et les infrastructures, un environnement réglementaire prévisible et, enfin, la mobilisation des capitaux privés.
Ce sont là les trois piliers majeurs d’une création d’emplois pérenne et durable qui n’est pas une fin en soi mais le passage obligé vers le développement et la prospérité des économies. Et ce sont des milliers d’experts, d’économistes, de décideurs publics et d’acteurs de tous bords qui font aujourd’hui et à l’unanimité ce constat rendu public la semaine dernière en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale à Washington.
Le hasard du calendrier a voulu qu’à quelques jours d’intervalle, le gouvernement ait mis en marche le dispositif de gouvernance pour le pilotage opérationnel et stratégique de la feuille de route de l’emploi dont les contours avaient été dévoilés il y a quelques semaines. Et force est de constater que les ingrédients recommandés par les experts réunis à Washington sont bel et bien présents dans le dispositif marocain. Le capital humain ainsi que les infrastructures font partie depuis longtemps des priorités des politiques publiques nationales. De même pour les modes de gouvernance et le cadre réglementaire.
Et, plus récemment encore, le gouvernement a complété la panoplie à travers la refonte et la mise en œuvre de la charte de l’investissement avec pour principal objectif de drainer le capital privé qui devrait, à terme, peser le double du volume des investissements publics. Toutes les cases sont ainsi cochées et, en toute logique, le Maroc devrait vite commencer à récolter les premiers fruits…