Volonté climatique

Dans deux jours, le 30 novembre, la communauté mondiale se retrouvera de nouveau pour discuter durant quelques jours de l’un des sujets les plus inquiétants du moment : le réchauffement climatique. A la réunion de la COP28, prévue cette année à Dubaï, les scientifiques viendront avec un bilan plus qu’alarmant au sujet des engagements pris par les pays il y a quelques années à Paris. La barre de 1,5° C n’a pas été respectée et a été nettement dépassée. Et les répercussions sur la vie quotidienne des humains ont été ressenties. Sur la période allant de 2015 à aujourd’hui, la planète a connu une succession inédite et alarmante d’épisodes atmosphériques violents et des cycles de sécheresses rapprochés dont commencent à souffrir même les pays du nord qui se croyaient à l’abri du phénomène. Tout cela a et aura encore des effets dévastateurs sur les économies surtout les plus fragiles, celles des pays du Sud. Or, dans un pays comme le Maroc, par exemple, il a été démontré qu’une transition énergétique est réalisable à moyen terme moyennant des politiques publiques volontaristes, voire de la foi. Le Maroc a pu en quelques années seulement enclencher la transformation de son mix énergétique avec des sources plus durables et moins nocives pour le climat et l’environnement. Et l’engagement se poursuit au vu des projets titanesques annoncés en marge de l’examen de la loi de Finances 2024. C’est véritablement la seule voie viable pour éviter le point de non-retour. Les solutions techniques existent et ont fait leurs preuves. Il appartient aux politiques de bien vouloir les activer…