EmploiUne

4 Marocains de SIA Partners proposent des recommandations pour accélérer le processus

© D.R

Après deux mois de travail acharné, Yasmine Bennani, Abdelilah Tahlil , Yakine Tahtah et Charif Jazouli, évoluant dans le célèbre cabinet de conseil Sia Partners, rendent publics les résultats de leur étude portant sur l’écosystème de l’intelligence artificielle au Maroc. Pour rappel, le cabinet spécialisé en data science et en intelligence artificielle (IA) qu’ils représentent est pionnier en termes de consulting 4.0. Les recommandations stratégiques concrètes proposées visent à accélérer l’adoption de l’intelligence artificielle et maximiser son impact économique et social. Les détails.

L’étude repose sur une analyse détaillée de l’écosystème de l’intelligence artificielle au Maroc, en s’appuyant sur des sources variées (rapports gouvernementaux, études académiques et entretiens avec des acteurs clés du secteur). Les auteurs ont structuré leur analyse autour d’un diagnostic SWOT, d’une comparaison régionale et d’une évaluation des initiatives existantes afin d’identifier les principaux leviers de développement.
En découlèrent des recommandations stratégiques concrètes pour accélérer l’adoption de l’IA et maximiser son impact économique et social. SIA Partners, à travers ses consultants impliqués dans l’étude, lance une étude sur la maturité du marché de l’IA au Maroc et comparaison avec les forces régionales (Égypte, UAE, etc.).
L’étude s’est principalement basée sur la recherche bibliographique.
Selon les quatre consultants, «le Maroc devrait envisager les actions suivantes pour renforcer ses atouts et surmonter ses faiblesses dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA)».
Déjà, les résultats de l’étude ont mis en exergue la nécessité d’élaborer une stratégie nationale d’IA. Cette dernière permettra de développer une feuille de route réaliste et ambitieuse pour le déploiement de l’IA, en tenant compte des spécificités économiques et sociales du pays.
Les consultants recommandent parallèlement «la mise en place d’un cadre réglementaire éthique pour établir des lois et des régulations claires. Car il s’agit d’encadrer l’utilisation de l’IA, garantissant le respect des valeurs nationales et des droits des citoyens».
Par ailleurs, l’investissement dans la formation aux compétences en IA a été également vivement conseillé. Il s’agira là d’augmenter les ressources dédiées à l’éducation et à la formation professionnelle en IA pour développer une main-d’œuvre qualifiée.
Un soutien à la recherche appliquée ; c’est également ce qu’il ressort de l’étude. Les consultants conseillent l’encouragement et le financement des projets de recherche en IA qui répondent aux besoins spécifiques du Maroc, en collaboration avec des institutions académiques et le secteur privé. D’un autre côté, le renforcement des partenariats internationaux faciliterait la collaboration avec des organisations et des pays leaders en IA pour bénéficier de transferts de technologie et de bonnes pratiques.
L’inclusion sociale dans les programmes de formation visera aussi à développer des initiatives ciblées pour inclure les femmes et les jeunes des zones rurales dans les programmes de formation en IA, assurant une répartition équitable des opportunités. Sur un autre registre, la promotion de l’open source et de l’open data serait salutaire pour créer des plateformes accessibles pour le partage de données et de ressources, facilitant l’innovation et la collaboration entre chercheurs et développeurs. L’établissement d’une gouvernance transparente permettra de mettre en place des mécanismes de supervision pour assurer la responsabilité et la transparence dans les projets d’IA, en impliquant diverses parties prenantes.
La capitalisation sur les stratégies numériques existantes devrait aussi intégrer les initiatives d’IA dans le cadre de la stratégie «Digital Morocco 2030» pour une cohérence et une efficacité accrue. «En adoptant ces mesures, le Maroc pourra renforcer sa position dans le domaine de l’IA, tout en garantissant une approche éthique et inclusive de cette technologie émergente. Conclusion : L’intelligence artificielle (IA) représente un levier de transformation majeur pour le Maroc. En surmontant les défis actuels et en capitalisant sur les opportunités offertes, le pays a le potentiel de s’affirmer comme un leader africain dans ce domaine », promettent les jeunes consultants. Ils sont convaincus qu’«une vision stratégique claire, associée à une mobilisation concertée des acteurs publics et privés, peut positionner l’IA comme un vecteur essentiel de développement durable et inclusif». Toujours est-il qu’une stratégie nationale en la matière serait dans la liste des priorités de Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration…
Les enjeux sont clairs.

Related Articles

ActualitéUne

Noor-Ouarzazate, un projet majeur visant le renforcement de la souveraineté énergétique du Royaume, souligne la ministre Benali

Le complexe solaire Noor-Ouarzazate constitue un projet majeur qui contribue au renforcement...

CultureUne

Chouaa El Kharraz Dickens, artiste-peintre «Le Moussem représentait beaucoup pour feu Mohamed Benaïssa»

Dans cette interview, Chouaa El Kharraz Dickens parle de sa participation en...

SportsUne

Botola Pro D1 : inwi Gare au perdant !

La compétition vit ses dernières journées. L’appât du gain et l’envie d’en...

Lire votre journal

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux