C’etait vendredi dernier que le président par intérim Farid El Bacha a reçu le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation au sein de l’Université Mohammed V.
L’objectif de cette initiative a été de présenter les 98 licences nouvelle génération proposées aux nouveaux étudiants pour la rentrée académique 2023/24. Ces dernières formations permettent d’embrasser de nouvelles carrières et d’accéder à de nouveaux métiers. L’adéquation formation-emploi pourra ainsi à terme être satisfaite. Un défi dont parle le Maroc depuis déjà deux décennies. Pour l’heure, près de 2400 étudiants pourront ainsi intégrer ces centres d’excellence. Il faut dire que la dynamique de l’établissement a toujours été centrée sur la réforme des programmes de Licence et de Doctorat, par l’introduction des systèmes de crédit, des cours de softs skills et de langues, de culture digitale et d’intelligence artificielle dans les différents parcours. La politique a été aussi de valoriser les enseignements à distance, la mise à disposition de ressources pédagogiques en ligne et la digitalisation de tous les services des établissements. Dans la foulée, une série d’actions a été proposée pour la préinscription des candidats, l’accompagnement des situations particulières, la création d’espaces de langues étrangères et de soft skills. Une semaine d’intégration pédagogique a permis de présenter aux nouveaux étudiants les programmes de formation et la liste des activités culturelles, sportives et scientifiques et les services sociaux offerts par l’université. La visite du ministre à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal et à la Faculté des sciences de Rabat a permis de valoriser les nouveaux bâtiments aménagés pour accueillir ces étudiants dans les meilleures conditions. L’implication des enseignants-chercheurs, du personnel administratif et des étudiants dans des actions de soutien et d’accompagnement en faveur des sinistrés du tremblement de terre d’Al Haouz survenu le 8 septembre dernier ainsi que la mise en œuvre d’activités scientifiques de terrain pour comprendre et suivre les répercussions de cette catastrophe ont également été rappelées.