Emploi

«Apprendre à apprendre», c’est de l’agilité aussi !

© D.R

Dans le cadre du 4ème Congrès International du développement personnel et professionnel organisé par l’association Le Cercle des Diamants, une des thématiques traitées a été « Apprendre à apprendre dans un monde VUCA ». La conférence qui s’est déroulé en juillet dernier a été animé par Mustapha Boubekri, coach agile d’entreprise.

L’expert est consultant thinking. Il a démarré sa carrière au Maroc mais a voulu aussi développer des actions à l’international précisément en France. « C’est une personne qui croit en l’humain et qui aime se lancer dans des challenges en s’expatriant en Tunisie pour développer un nouveau concept et poursuivre sa voie professionnelle. Et chemin faisant, il a découvert un métier pour lequel il est aujourd’hui spécialiste, en l’occurrence celui de l’agilité. Il est en effet coach agile, ce qui a nécessité plusieurs années de réflexion avant de se lancer dans l’aventure ». C’est bien ainsi que Soulimane Belhadj, Président du Cercle des Diamants l’aura introduit avant son intervention. Retour sur les faits marquants d’une présentation déterminante pour le manager de demain.
Pour Mustapha Boubekri, le plus important c’est le mindset (la philosophie) et non les outils pour parvenir à l’agilité exigé aujourd’hui compte tenu de la complexité et l’incertitude de l’environnement actuel où évolue l’entreprise. La question est de savoir comment l’apprentissage peut être transmis aux autres à travers des formations, du coaching, des vidéos… «La problématique récurrente est que nous apprenons parfois beaucoup de choses mais la connaissance est bloquée, stockée et bien souvent non restituée», commencera le coach en agilité. Le défi est de savoir en effet comment la partager avec les autres.
Le monde VUCA l’impose. Pour rappel, cette abréviation mondialement standardisée fait référence aux termes Volatile, Incertitude, Complexité et Ambiguïté. «Ce nouveau monde, nous l’avons expérimenté déjà avec la pandémie causée par la Covid 19, par le Printemps Arabe avant, la guerre en Ukraine ensuite… Et c’est bien pourquoi que dans un contexte marqué par la complexité et l’incertitude, nous ne pouvons pas définir un planning détaillé sur 5 ans, encore moins sur 10 ans. Il s’agit de travailler dans une logique interactive». L’expert reviendra sur l’apprentissage qui, pour lui « est un axe important dans la logique d’agilité en en tant que coach la première étape pour démarrer un projet d’apprentissage, lire une formation, un livre, un film documentaire, c’est clarifier l’intention».
L’intention revient à répondre à plusieurs questions à savoir pourquoi ? Comment ? et Quoi ?
Le coach agile fera référence à Marie Konolo, très connue pour ses méthodes de rangement. Pour elle, tout est dans la relation émotionnelle. « Il s’agit de sentir les énergies. Autrement dit et selon sa thèse, s’il n’y a pas d’énergie par rapport à une formation, un livre ce n’est pas la peine de s’y investir. Il faut qu’il y ait une raison profonde pour réaliser une action sinon la démotivation risque de prendre le dessus, après quelques semaines » explique l’orateur.
L’étape suivant l’apprentissage est la découverte avant de démarrer quoique ce soit. La Convergence Thinking consiste, en effet, à collecter le maximum d’informations sans jugement. « Il faut essayer de se libérer et ne pas critiquer car nous sommes dans un environnement complexe», conseille le coach agile. Pendant la phase d’apprentissage il faudra privilégier la méthode. De nombreux outils sont utilisés à ce niveau. L’investigation board permet de collecter toutes les informations pour que les idées commencent à germer comme la méthode du brainstorming à part que cet exercice est effectué tout seul.
Une fois généré, d’autres outils peuvent être utilisés comme le pocket, le obsidian/seebox, sav/linkedin. Le but est qu’à travers un outil, on peut stocker toutes les informations et avoir ainsi un système pour les retrouver quand on le souhaite. Le Chuking correspond à l’étape où l’on souhaite justement retrouver les informations. «Cet outil permet de transformer des informations brutes en morceaux plus digestes pour le cerveau», poursuit Boubekri. Le «connecting sens making» est l’action de développer le sens making pour connecter les points.  Le «building» est l’outil qui permet, par ailleurs, de développer son propre livre sur la base des connaissances et donc sa propre approche.
L’expert reviendra à la fin de sa présentation sur l’importance du partage des connaissances à travers des plateformes. L’agilité démarre par là. Ceux qui l’ont compris ont déjà utilisé cette approche. Le leadership n’en sera que renforcé. C’est cette démarcation qui fera la performance en entreprise.

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