Carrière reconfigurée: Une reconversion à 360 degrés basée sur une passion se traduit souvent par une réussite

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Saloua, Nadia, Si Mohammed, ils ont tous derrière eux un parcours professionnel. Rien ne les prédestinait à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui si ce n’est leur passion. Le dénominateur commun est fort. Ils ont écouté leur guide dans la vie et ont réussi à mettre les moyens pour concrétiser leur rêve. Les choses ne sont pas faites rapidement mais l’aventure que chacun vit donne envie d’écouter cette petite voix au plus profond de chacun d’entre nous… Inspirant.

Ils sont nombreux à avoir eu le courage de tourner le dos à toute une carrière pour s’engager dans la voie de l’entrepreneuriat. En général c’est une passion qui les a guidés. Saloua Bekkali El Hraiki juriste de formation, destinée à être notaire, s’est aventurée dans un domaine qu’elle avait toujours aimé. Artiste déjà dans l’âme, elle vient d’ouvrir, elle et son mari, la maison de Bien-Etre, baptisée «Le sept maison de beauté» et sise dans un quartier central de la métropole casablancaise.

En professionnelle, elle cumule les formations dans l’esthétique, les soins capillaires pour offrir à ses clientèles les meilleures prestations possibles et à des prix de lancement défiant toute concurrence. Elle y croit haut et fort et compte sur la qualité et le confort pour asseoir son image dans un secteur très concurrentiel. Nadia Cherif Raguibi, native de France, a choisi de retourner aux sources vers le berceau familial marocain sahraoui, il y a deux ans. Après un parcours professionnel d’une vingtaine d’années en Europe, essentiellement en France dans le domaine financier de l’Asset Management, elle compte mettre au profit des entreprises ses compétences en matière de gestion de vente et la communication. Elle est aussi chroniqueuse radiophonique et télévisuelle.

Elle enseigne la communication, l’art oratoire et la prise de parole en public dans un cadre associatif et académique. La société Umalidy qu’elle a créée en 2021 est une société privée marocaine dont l’expertise s’entend dans l’accompagnement des investisseurs MRE et internationaux. L’entité compte aussi développer un pôle formation lié aux différents domaines de communication. Elle y intègre aussi l’enseignement sur la thématique du bien-être indispensable à l’épanouissement et à la réussite. «Comme beaucoup de Marocains résidents à l’étranger cette idée de rentrer au pays était latente mais tenace. Aussi m’a-t-il fallu quelques années pour sauter le pas et marquer de mon empreinte le sable chaud de la ville de Dakhla. Le discours royal de la Fête du Trône de 2022 a été un élément déclencheur». Elle y croit et fort.

Pour sa part, Mohamed Benjelloun, expert-comptable de formation, a cru en son rêve, en sa passion pour la cuisine… Propriétaire du restaurant Mon Grec, sis au quartier Racine Les Iris, le jeune entrepreneur, rentré de France et ayant évolué dans le domaine de la finance pendant plusieurs années, a décidé de faire la reconversion professionnelle qu’il ressentait très profondément en lui. «Issu d’une formation financière, j’ai été consultant dans un big four à Casablanca mais au fil des ans , j’ai ressenti un besoin pressant de changer de voie pour mon bien-être. Aujourd’hui j’aime passionnément mon restaurant, ma cuisine et mon travail. La satisfaction de mes clients me comble chaque jour». Tout est dit.

Le témoignage de chacun démontre que la passion quand elle véhicule un projet bien pensé ne peut mener que vers la réussite et le développement personnel. Il faut aussi avoir la fibre entrepreneuriale. Car le contexte actuel post pandémique demeure encore assez fragilisé. Les prémisses d’une relance en termes de croissance demeurent d’actualité.