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EFE-Maroc fait le bilan de son projet A chance to RESET

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[box type= »custom » bg= »#fddeef » radius= »5″]Le projet A chance to RESET vise à reconnecter 22.500 chercheurs d’emploi d’ici 2025. Pour l’heure, ce sont plus de 6.000 jeunes qui ont été accompagnés en formation depuis la date de lancement en septembre 2021. 1.900 ont été placés sur le marché du travail. Les détails [/box]

La Fondation marocaine de l’éducation pour l’emploi (EFE-Maroc) vient de souffler la première bougie de son projet «A chance to RESET», mené en partenariat avec EFE-Europe, le hub européen du réseau Education For Employment (EFE) avec le généreux soutien de Silatech, la Fondation Bill & Melinda Gates, Dell Technologies, Accenture et l’Anapec. Tel que conçu, le projet vise à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes marocains à travers plusieurs initiatives, dont l’animation de formations axées sur le marché du travail, le job matching, l’organisation de salons de l’emploi virtuels et en présentiel ou l’accompagnement pour créer sa propre entreprise…

Le projet A chance to RESET vise à soutenir la reconversion professionnelle des chercheurs d’emploi vers des métiers d’avenir. Les enjeux sont réels puisqu’il s’agit de reconnecter 22.500 chercheurs d’emploi au marché du travail d’ici 2025. Le processus devra s’effectuer à travers des formations permettant de développer des compétences techniques, cognitives, linguistiques et digitales les plus sollicitées par les entreprises au Maroc.
C’est ainsi que depuis le lancement du projet en septembre 2021, EFE-Maroc a accompagné plus de 6.000 jeunes (dont 55% de femmes) à travers des formations gratuites. Résultat des courses : plus de 1.900 chercheurs d’emploi dans la vie active ont été intégrés.

«Notre objectif aujourd’hui est de maintenir, voire augmenter cette cadence sur les prochaines années, ce qui est réalisable grâce à l’écosystème solide et dynamique que nous avons pu créer avec nos partenaires institutionnels, nos partenaires employeurs, les universités et les différents acteurs de la société civile», a déclaré, à juste titre, Amine Berrada Sounni, président d’EFE-Maroc.
Ce programme quadriennal s’est matérialisé, cette année, par l’organisation de plusieurs activités à forte valeur ajoutée, telles que l’organisation d’un salon virtuel de recrutement et des journées portes ouvertes dans plusieurs villes du pays, qui ont favorisé l’échange et les rencontres entre les candidats et les recruteurs potentiels. L’employabilité étant l’objectif premier. Et pour connecter davantage de jeunes aux nouvelles opportunités d’emploi, EFE-Maroc a inauguré des Hiring Kiosks à Casablanca en plus de ceux déjà installés sur Kénitra et Rabat. Hassan Ali Al-Mulla, PDG de D-Silatech, a rappelé, à l’occasion, que «la pandémie a eu un lourd impact sur l’employabilité des jeunes du monde entier, mais elle a accéléré le rythme du changement pour que des programmes comme A chance to RESET voient le jour. Nous pensons que les partenariats solides et les solutions agiles sont la voie ultime pour lutter contre le problème mondial croissant du chômage des jeunes.»

La fondation EFE-Maroc a donc adopté une approche innovante, basée sur la diversité des approches pédagogiques, la multiplication des partenariats sur tout le territoire national et l’organisation d’une série de «HR Day» / journées RH.

Ces initiatives ont facilité aussi le recensement des besoins émergents en termes de recrutement. Dans la foulée, des capsules de coaching avec des responsables RH ont été créées pour doter les jeunes des astuces nécessaires au renforcement de leur potentiel socioprofessionnel. Le processus vise aussi la préparation au marché du travail, ou ce soit pour une meilleure employabilité que pour un meilleur lancement entrepreneurial.

«Pour l’Anapec qui est le service public de l’emploi au Maroc, il nous est essentiel de faciliter l’intégration des jeunes sur le marché de l’emploi à travers une orientation rapide et efficace et un accompagnement de qualité. Avec nos partenaires du projet, cela se matérialise par des entretiens de positionnement ou d’orientation, des ateliers thématiques qui outillent les jeunes afin de faciliter leur recherche d’emploi et une mise en relation positive avec les opérateurs économiques. De plus, nous faisons bénéficier les jeunes de formations de courte durée afin d’adapter leurs compétences aux postes à pourvoir. En ce qui concerne l’entrepreneuriat, notre mission est focalisée sur le conseil et l’accompagnement des jeunes jusqu’à la concrétisation de leur idée de projet.» Anouar Alaoui Ismaili, directeur du partenariat, de la communication et de la coopération à l’Anapec, ne manquera pas de le rappeler.

Le bilan est positif. Il reste à ce que les pouvoirs publics s’imprègnent de ces processus pour accélérer la cadence d’insertion professionnelle. La jeunesse marocaine a besoin d’être coachée mais aussi valorisée. Car il s’agira de leur promettre des chemins valorisants où l’épanouissement, la dignité et le labeur sont légion. L’exercice n’est pas simple mais il en vaut la chandelle.

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