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Emploi : 89.391 profils à recruter à fin 2019

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L’Anapec évalue les besoins des entreprises

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Les projets d’investissement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab devront générer 30,8% des opportunités d’emploi à l’horizon 2021.

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Les besoins prévisionnels de recrutement des entreprises au Maroc s’élèveront à 89.391 à fin 2019.  C’est ce que révèle l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) dans une étude prospective sur le marché de l’emploi. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 5.968 entreprises au niveau national. Plusieurs secteurs ont été scrutés à la loupe par le biais de 4.566 questionnaires administrés et un taux de réponses significatif (78%). L’axe Casablanca-Rabat-Kénitra enregistre le besoin prévisionnel le plus important en recrutement,  soit  63%.

L’Anapec estime qu’il s’agit là d’un constat plutôt normal puisque les deux régions ont créé, en 2016, presque la moitié de la richesse nationale. La veille prospective révèle une certaine dynamique du marché de l’emploi qui s’accentue dans certaines régions comme Fès-Meknès, Dakhla-Oued Eddahab et Laayoune-Sakia El  Hamra. En ce qui concerne la répartition des besoins en recrutement par secteur à fin 2019, il y a lieu de relever que les entreprises du secteur de l’automobile arrivent en tête avec 29% des besoins,   suivies des activités de services administratifs et de soutien avec 17%. Le secteur des NTIC/Offshoring passe à la troisième position avec 11%. Le secteur de l’agriculture, sylviculture et pêche se classe 4ème en termes de besoins en  recrutement, vu que les entreprises sont principalement de grandes exploitations agricoles structurées.

Les employeurs ont besoin de 59.516 diplômés

Selon l’étude de l’Anapec, le besoin des employeurs en profils diplômés s’élève à 59.516 diplômés, soit 66,6% du besoin national.  Les besoins prévisionnels en profils diplômés se présentent fortement dans  le secteur de l’automobile  avec 33%, suivi des services administratifs et de soutien (14% des besoins) et les NTIC/Offshoring (14%). Signalons que la région de Rabat-Salé-Kenitra reste la plus demandeuse de ces profils avec 36,6%, suivie de Casablanca-Settat et Fès-Meknès, respectivement avec 19,8 et 13,1%.

Par ailleurs, certains métiers n’exigent pas nécessairement des diplômes, mais des compétences acquises généralement par l’expérience, ou bien des qualités personnelles pour y accéder avec une formation/métier de courte durée. Ainsi, les besoins des profils qualifiés sans exigence de diplôme se chiffrent à 29.573. Le besoin de ces profils se concentre dans les secteurs de l’agriculture, sylviculture et pêche (23%), de l’automobile (22%) et  des activités de services  administratifs et de soutien (22%). En tête des régions les plus demandeuses de ces profils, on retrouve Rabat-Salé-Kénitra (28,2%) suivie de Dakhla-Oued Ed-dahab (21,8%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (19%).

A noter également que les profils issus de l’immigration légale commencent à intéresser les employeurs marocains, malgré un taux faible affiché qui ne dépasse pas actuellement 0,3% des besoins prévisionnels par cible de chercheurs d’emploi, soit 302 immigrés régularisés sollicités. Pour le compte des immigrés régularisés, 54% des besoins en ce statut sont affichés par les activités de services administratifs et de soutien, suivi de NTIC/offshoring, deuxième demandeur avec 21%.

A signaler que 60,8% des opportunités d’emploi au profit de cette catégorie se concentrent dans la région de Laâyoune- Sakia El Hamra. La région de Marrakech-Safi vient en seconde position avec 26.5% d’opportunités communiquées.

Pour ce qui est des besoins en cadres intermédiaires et supérieurs, leur nombre s’est établi à 1119. 33% se concentrent dans le secteur des NTIC/Offshoring, et 48% sur l’axe Casablanca-Rabat Kénitra. L’enquête fait ressortir que les projets d’investissement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, devront générer 30,8% des opportunités d’emploi à l’horizon 2021. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en seconde position avec  19,4% des opportunités d’emploi, suivie des régions du Souss-Massa (12,9%), Rabat-Salé-Kénitra (10,2%) et Marrakech-Safi (6,1%)

Recrutement : Le manque de savoir-faire pointé du doigt

Selon l’Anapec, 39% des entreprises enquêtées ont déclaré rencontrer des difficultés lors du processus d’embauche. Les principales raisons invoquées sont le manque de savoir-faire  des  candidats, y compris ceux ayant une première expérience (37%); les comportements et les aspects soft skills (compétences douces) des candidats (23%); la forte demande sur certains profils (16%) ainsi que l’inadaptation et, ou l’insuffisance des formations de base des candidats (14%).

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