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Quinze mille nouveaux postes d’emploi d’ici à 2015, c’est le défi que se sont proposé de relever les autorités à Kénitra où au cours d’une cérémonie à laquelle ont assisté plusieurs ministres, une série de conventions a été signée dans le cadre de l’INDH entre l’Anapec et six entreprises installées sur le territoire de la wilaya. En vertu de ces conventions, les entreprises contractantes- dont certaines réputées parmi les plus importantes à l’échelon national- s’engagent à conjuguer leurs efforts pour embaucher «au niveau de la région du Gharb- Chrarda- Béni Hssen, 14.027 effectifs à l’horizon 2014». La palette de l’offre va du secteur de l’automobile avec 89% aux industries diverses (9%) en passant par les activités de services. Autre particularité de ce plan d’embauche, il est susceptible d’application dans l’immédiat puisqu’il prévoit 2.606 postes de travail à fin 2012 et 9.556 autres l’année suivante.
En appui à cet ambitieux projet, une table ronde a été organisée à la wilaya sur les besoins en compétences et sur l’accompagnement des entreprises de la région à court et moyen termes. Cette manifestation qui a traité de l’anticipation de l’évolution des compétences pour assurer la meilleure efficacité à l’emploi s’est déroulée avec la participation du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, du ministre du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies et du ministre de l’équipement et du transport. Les participants ont conclu à la nécessité d’un affinage minutieux des profils et à une progression par étapes de manière à optimiser l’insertion de l’ensemble des candidats dans le circuit productif. Outre les objectifs immédiats déclinés pour l’année en cours, les ambitions de l’Anapec, de la wilaya et des six entreprises partenaires portent en effet dans une 1ère phase sur la création de 14.000 nouveaux postes d’emploi à l’horizon 2014 et 1.000 de plus l’année qui suit.
Intervenant au cours de la table ronde, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle a appelé à un savant dosage entre la recherche de la compétitivité de l’entreprise et le respect des droits des travailleurs. Il a également estimé que le niveau des compétences est l’un des tout premiers éléments qui fondent le choix des investisseurs tant il est vrai qu’il détermine le niveau de compétitivité et le potentiel concurrentiel de l’entreprise. Il a invité à privilégier l’approche participative et la bonne gouvernance dans la formation professionnelle. Abdelouahed Souhail a considéré que le rôle de l’Anapec est déterminant dans l’action qui vise à rendre les compétences conformes aux besoins du marché du travail. Il a déclaré que cette adaptation lui paraît également tenir de l’anticipation de l’évolution de ce marché.
La signature des conventions entre six grosses entreprises de la région de Kénitra et l’Anapec intervient à un moment où celle-ci est l’objet de vives critiques sur l’efficacité de son action au profit des jeunes chômeurs. Elle a également lieu dans un contexte où le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle fait pâle figure devant l’ampleur prise par le chômage.

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