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Emploi et Communication : Abdesslam Seddiki annonce la couleur

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Abdesslam Seddiki, le nouveau ministre de l’emploi et des affaires sociales, ne cache pas sa volonté d’imprimer un nouveau style à l’action de son département. Il s’est même empressé de donner la preuve de cette intention de changement en concluant une convention de partenariat avec le ministère de la communication.

Elle prévoit des cycles de formation réciproques pour leurs personnels. Le département de l’emploi s’engage à initier les services du ministère de la communication aux techniques de gestion des ressources humaines telles que la prévention et le règlement des conflits sociaux et vice versa : le département de Mustapha El Khalfi familiarisant son partenaire à l’art d’informer de son action.

Au cours de la cérémonie qui s’est déroulée lundi à Rabat, Abdesslam Seddiki a déclaré qu’en plus des effets que cette coopération ne manquera pas d’avoir sur les qualifications des personnels des deux ministères et leur rendement, c’est une preuve supplémentaire que la convergence sectorielle n’est pas sans réelle consistance.

«C’est un rapprochement qui est conforme au programme du gouvernement qui accorde une grande importance à l’interaction entre les administrations publiques et à la promotion de leur partenariat par le biais de la démolition des «murs de Berlin» qui les isolaient les unes des autres», a-t-il affirmé.

En décidant d’échanger sur leurs spécificités, à savoir la gestion des affaires sociales et l’information, les deux ministères ont à cœur de rationaliser et d’améliorer leur rendu au service du citoyen, a-t-il ajouté. Qualifiant d’avant-gardiste l’opération qui prévoit de lutter contre le gaspillage par la mise à la disposition de la Communication des «espaces de rencontre et des outils» qui enrichissent le patrimoine du ministère de l’emploi, il a également annoncé la création d’une commission de suivi chargée de l’évaluation des étapes parcourues sur le chemin du nouveau partenariat.

Un partenariat qui devrait profiter non seulement aux 2.000 journalistes qui exercent au Maroc, a laissé entendre le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, mais encore aux 3.000 autres personnes qui travaillent dans les secteurs annexes. Cette convention qui est de nature à renforcer la gouvernance sectorielle est en plus un gage de prévention et de règlement des conflits sociaux en ce qu’elle prévoit la formation aux techniques de gestion des affaires sociales, et des enquêtes sur la situation des personnels pour anticiper son évolution. Mustapha El Khalfi qui a affirmé que le climat social est un élément du dispositif de captage de l’investissement, a rappelé que le gouvernement a pris une série de mesures légales et juridiques afin de renforcer l’attractivité de l’économie.

Il a cité des mesures telles que celles qui concernent la santé des ressources humaines, le dispositif sur les mutuelles et l’indemnité pour perte d’emploi… Il a également précisé que pour sa part le secteur de la presse a bénéficié d’impulsions «aussi fortes» que la loi régissant la profession, le programme de promotion de l’entreprise de presse et la généralisation de la procédure de la convention collective. La presse, élément amplificateur de la vie sociale et du fait politique, est essentielle à l’action du gouvernement, a-t-il conclu.

Selon les termes de la convention de coopération, le ministère de la communication s’engage à assister celui de l’emploi et des affaires sociales dans l’élaboration de stratégies de communication et à l’aider à organiser des sessions de formation en communication en interne. En contrepartie de quoi le ministère de l’emploi assure des «formations continues au profit des employés du ministère de la communication et des établissements sous tutelle et des corporations professionnelles partenaires en matière de législation de travail, de protection sociale, de gestion des conflits de travail et de promotion des relations professionnelles».

Au besoin, le département d’Abdesslam Seddiki mettra ses locaux de formation et d’hébergement à la disposition du partenaire. Mais surtout, «les deux parties s’engagent à lancer des études et des enquêtes relatives à l’emploi et à la protection sociale des travailleurs du secteur de la communication (journalistes, professionnels de l’audiovisuel, du cinéma et de la publicité) et à promouvoir les négociations collectives et participer au règlement des conflits du travail dans le secteur de la communication».

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