Dès le lycée, des conseillers d’orientation et une plateforme numérique d’information vont voir le jour avec pour objectif de mieux accompagner les futurs bacheliers vers des filières à fort taux d’employabilité et en finir avec la déperdition universitaire.
Lors de la conférence-débat organisée récemment par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc à Casablanca, un message essentiel était à retenir, celui de l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle. Pour assurer la réussite de ces deux chantiers du capital humain, acteurs publics et privés vont devoir redoubler d’écoute, de dialogue et de volonté.
La thématique portait sur la «Capital humain : quels rôles de l’éducation et de la formation professionnelle?». Mohamed Tahiri, directeur de l’enseignement supérieur et du développement pédagogique, a mis en avant la réforme des universités actuellement en cours.
«Un système de formation Bachelor avec validation de crédits se met en place progressivement», a assuré le représentant du ministère de l’éducation nationale. Autre point important : l’orientation.
Dès le lycée, des conseillers d’orientation et une plateforme numérique d’information vont voir le jour avec pour objectif de mieux accompagner les futurs bacheliers vers des filières à fort taux d’employabilité et en finir avec la déperdition universitaire. De son côté, Mohamed Slassi Sennou, président du directoire de l’Observatoire des métiers et des compétences des branches professionnelles, a appelé à une plus grande concertation et davantage de réactivité pour pallier les inadéquations des formations avec les besoins du marché. «Le monde bouge vite, il faut nous adapter plus rapidement». Un message soutenu par Jamal Belahrach, CEO de Deo Conseil, qui espère que le nouveau modèle de développement saura créer une nouvelle dynamique pour une école marocaine tournée vers les soft skills et la révolution numérique. Enfin, le modèle pédagogique britannique a été exposé par Graham Gamble, Headmaster de la British International School Casablanca (BISC). Un modèle favorisant curiosité et oralité, deux notions qui répondent parfaitement aux défis de l’éducation nationale.