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Diaspora africaine: Bon cru pour Mifa 2017

© D.R

Selon l’un des panélistes, «même si le taux de chômage en Afrique est assez élevé, les entreprises disent ne pas trouver de compétences adaptées à leurs besoins».

Elle est nombreuse au Maroc et elle commence à se structurer utilement en faveur du PIB national. Partant de cette vision, Eli Kudjie, président de l’association AC Pro, dresse le bilan de Mifa 2017 qui a réuni plus d’une centaine de personnes le 1er mai dernier, autour de la thématique «La formation, source de création de valeur». Entrepreneurs, ingénieurs, financiers, comptables, informaticiens, auditeurs et étudiants en fin de cycle n’ont pas hésité, en effet, à prendre part au débat un jour férié. Sur le plan institutionnel, Hicham Ihsan, représentant du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, (partenaire institutionnel de cette édition), a rappelé la volonté souveraine d’intégrer les Subsahariens au Maroc.

«Venus de Tanger, de Rabat et même de France, la plupart des participants d’origine subsaharienne mais également des Marocains, des Français, ont échangé lors de la conférence-panel sur le rôle de la formation comme source de création de valeur», a fait remarquer le président de l’association. Sur la question du chômage, Boris Meviekpon affirme qu’«elle est directement liée à un problème de compétences». La formation étant au cœur des priorités. «Elle doit être en effet un projet d’accompagnement certifié qui fait appel à 3 leviers, à savoir la valorisation du capital humain, l’apport du numérique dans la formation, et le partenariat public/privé». Anselme Sam, l’un des panélistes, rappelle, en effet, que «même si le taux de chômage en Afrique est assez élevé, les entreprises disent ne pas trouver de compétences adaptées à leurs besoins. Ces besoins économiques et sociaux qui se confrontent sans cesse doivent interpeller les Etats africains qui doivent enclencher le processus de formation adapté au besoin du marché». Les mutations de l’environnement induisent un accompagnement en termes de formation. L’association en a fait son axe de sensibilisation lors de cette édition.

Concrètement, 4 ateliers de formation ont été organisés: Work in and for Africa (formations et débouchés), Tech in and for Africa (Innovation technologique: MOOC en Afrique, Edu-Tech), Training in and for Africa (état des lieux et avenir de la formation en Afrique), Entrepreneurship in and for Africa (Business Model Canvas «Comment passer d’une idée à la réalisation?»). Les thématiques rappellent les enjeux actuels marqués par une mondialisation certaine. Et pour créer l’émulation entre les partiucipants, le prix d’excellence a été remis cette année au jeune ivoirien Evrard Djeweit, fondateur d’une start-up informatique baptisée Grace Technologie et qui propose une solution digitale de gestion de paie et de déclaration de TVA. Une cinquantaine d’entreprises marocaines l’ont déjà essayée!

Edifiant. Les synergies dans l’échiquier africain sont nécessaires. Elles ne seront facilitées que par de telles initiatives. Les projets structurants ayant ouvert déjà la porte vers le reste de l’Afrique.

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