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L’entrée en vigueur est prévue dès le mois de juillet 2020 : Le Bachelor remplace bientôt la licence

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Pour ceux qui ont opté pour des filières sciences et analyses économiques, ils pourront choisir comme spécialité l’économie internationale, finance de marchés, économie publique et planification, actuariat et gestion des risques et économétrie.

L’enseignement universitaire prend un nouveau virage. Le système de diplômation actuel doit connaître une nouvelle métamorphose avec l’introduction de la formule Bachelor. L’annonce avait été faite par le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique il y a quelques mois avec une entrée en vigueur dès juillet 2020. Dans ce sens, une rencontre nationale avait été organisée pour l’examen et l’approbation des documents liés au système de formations Bachelor et le dépôt des documents y afférents devant la commission nationale de coordination de l’enseignement supérieur ainsi que le lancement d’appels d’offres relatifs aux formations Bachelor. Suite à ce premier chantier, les responsables avaient convenu de poursuivre les actions au sein des universités afin d’impliquer toutes leurs composantes dans l’enrichissement de la conception du nouveau système et de continuer l’organisation des réunions des réseaux d’établissements universitaires.

Il y a quelques jours, les premiers détails concernant les filières et spécialités du Bachelor avaient été dévoilés notamment dans les facultés des sciences juridiques, économiques et sociales. L’étudiant aura ainsi le choix entre deux parcours : les sciences économiques et gestion ou les sciences juridiques et politiques. Durant l’année de tronc commun (S1 et S2) pour le premier parcours sciences économiques et gestion, les modules durant ces deux semestres porteront sur l’introduction aux sciences économiques, l’initiation au management, l’introduction aux études juridiques, la culture économique et méthodes, les techniques quantitatives de gestion, l’introduction aux études politiques sans oublier l’enseignement des langues et soft skills. Pour le deuxième parcours relatif aux sciences juridiques et politiques, les modules prévus durant l’année de tronc en commun (S1 et S2) portent sur les études juridiques, les études politiques, l’introduction aux sciences économiques, l’introduction aux sciences politiques, l’introduction aux sciences de gestion, les langues et soft skills.

Pour la filière systèmes et analyses politiques, les modules porteront entre autres sur les théories politiques, la sociologie politique, les relations internationales… Pour ceux qui ont opté pour des filières sciences et analyses économiques, ils pourront choisir comme spécialité l’économie internationale, finance de marchés, économie publique et planification, actuariat et gestion des risques et économétrie. Pour la filière management et sciences de gestion, les étudiants ont le choix entre plusieurs spécialités telles que le management de la banque et de l’assurance, management bancaire et finance, entrepreneuriat et innovation, ingénierie comptable fiscale et financière. Concernant la filière sciences et études juridiques, les étudiants pourront choisir parmi les spécialités le droit de l’entreprise et des affaires, le droit des institutions hospitalières ou encore le droit de l’environnement et du développement durable.

Dans un autre registre, les changements prévus par les autorités compétentes au niveau de l’enseignement supérieur public ne doivent pas s’accompagner, a priori, d’un effort financier supplémentaire de la part des étudiants et de leurs familles. Il ne devrait pas y avoir donc des frais d’inscription ou d’études pour les écoles et les instituts supérieurs publics. Des sources gouvernementales avaient expliqué en outre que des efforts étaient consentis par le gouvernement en vue d’alléger la charge financière pour les élèves qui souhaitent accéder aux écoles et aux instituts publics, précisant au passage que la contribution des candidats admis pour passer les concours varie entre 100 et 500 DH.

Un autre projet important est également dans le pipe. Il s’agit du lancement de la plateforme d’information et d’orientation. La tutelle avait indiqué que le lancement doit avoir lieu en octobre 2019. Pour sa part, l’Agence nationale d’évaluation et d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ANEAQ) se chargera de l’évaluation des projets de licence (janvier-mars 2020).

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