Il y a moins de dix ans la plupart des métiers dans l’innovation n’existaient pas.
A coup sûr, la ruée vers l’or concernera dans l’avenir des profils plus complets, «agiles», capables d’interagir sur la transformation digitale des entreprises et l’ensemble des projets afférents, et ce quelle que soit la formation de base. Cette capacité d’adaptation doit être prise en compte dans les enseignements fournis actuellement dans l’enseignement supérieur afin de permettre à nos jeunes d’être plus compétitifs et à nos universités d’améliorer leur classement au niveau international. L’intelligence artificielle, la robotique et ce qu’on appelle la réalité virtuelle s’invitent dans tous les domaines d’activité et transforment les métiers existants.
Parallèlement, elles en créent de nouveaux. Parmi les nouveaux métiers, on retrouvera ceux par exemple liés à la data et à la protection des données, les data scientists, trafic managers, energy manager, ou encore les Chief Data Officers (CDO). Dans la période post-Covid, certains secteurs vont recruter plus que d’autres. Déjà en 2018, un document du World Economic Forum présageait qu’en 2025, les machines accompliraient plus de tâches que les humains. Mais la révolution robotique par exemple créera des millions d’emplois dans le monde. Ledit document va même jusqu’à dire que 54% des employés des grandes entreprises auraient besoin d’une reconversion importante afin de tirer pleinement parti des possibilités de croissance offertes par la quatrième révolution industrielle.
«Les entreprises sont prêtes à recourir davantage à des fournisseurs extérieurs pour effectuer des tâches spécialisées, à recruter du personnel selon des arrangements plus souples, à recourir au travail à distance et à déplacer certaines activités afin de s’assurer l’accès aux talents», précise-t-on.