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Quand Al Akhawayn prône l’environnement

© D.R

C’est en partenariat avec l’Université du Minnesota et le programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) que l’Université Al Akhawayn d’Ifrane lance son projet «Intégration des services des écosystèmes aux politiques sectorielles et macroéconomiques».

Débattu officiellement du 11 au 13 août à Rabat, ce projet porte sur l’intégration des priorités environnementales dans les stratégies sectorielles. Il vise à mettre l’accent sur l’importance de la dominante environnementale dans les analyses économiques.

«Au cours des dernières années, plusieurs conférences à l’échelle régionale, nationale et internationale ont traité de la nécessité d’intégrer les résultats de l’évaluation des services environnementaux afin de renforcer les liens avec la croissance économique et la réduction de la pauvreté, de telles actions visent l’ancrage accéléré des composantes environnementales à l’économie tout en assurant une meilleure intégration des segments pauvres de la population», explique, à juste titre, Dr Ahmed Driouchi, doyen de l’Institut d’analyse économique et de prospective à l’Université Al Akhawayn.

Pour rappel, le Maroc intègre désormais systématiquement la composante environnementale dans ses principaux projets, pour ne citer que la Charte de l’environnement, l’Initiative nationale pour le développement Humain, les plans forestiers et de lutte contre la désertification, la promotion des énergies renouvelables, le Plan Maroc Vert et le Plan Halieutis, dédié à la valorisation des produits de la mer.

«Un tel projet rentre dans le cadre des activités de recherche et développement de l’Université Al Akhawayn et de son ouverture sur les acteurs socio-économiques publics et privés ainsi que les organisations non-gouvernementales. L’atelier que nous organisons s’étale sur trois jours, et encouragera une plus grande adhésion aux efforts et investissements visant la préservation de l’environnement et le développement d’une économie verte et durable pour une croissance économique plus inclusive», rajoute Dr Ahmed Legrouri, professeur des Sciences de l’environnement à Université Al Akhawayn. En clair, l’objectif premier de ce projet est de sensibiliser aux dimensions économiques liées à la problématique environnementale.

Il faut dire que le débat ne date pas d’hier. L’intégration du critère environnemental dans le facteur de production représente désormais une priorité à l’échelon international. Le programme d’aide au développement des Nations Unies (UNDAF) a été mis en œuvre dans ce sens.

La disponibilité des ressources naturelles et des services des écosystèmes étant conditionnée avec l’expansion de l’économie et de la croissance de la demande mondiale. Ne pas prendre en compte la raréfaction des ressources naturelles dans les économies menacerait les générations futures. Les enjeux sont clairs. Et le débat se justifie à plus d’un titre.

Billet: Paradoxe

L’entreprise marocaine appelle à une analyse de fond. Les managers se plaignent d’une crise économique latente, de retards de paiement, d’une inadéquation entre la formation et l’emploi sans se remettre, réellement, en question. Les conduites de changement ne s’effectuant pas dans la règle de l’art.

Et les critères subjectifs sont toujours là pour biaiser les règles de conduite, claires et basées sur les compétences confirmées. Il ne faudra donc pas se plaindre des résultats. Toujours est-il que les donnes ont changé. Les exigences à l’international et la concurrence loyale ou déloyale ne permettent plus de commettre des erreurs de casting à répétition.  Les tableaux de bord deviennent nécessaires pour élaborer la stratégie la plus adéquate. La visibilité devenant nécessaire pour prévoir, provisionner et adapter rapidement de nouvelles démarches dans un environnement aussi changeant.

Le manager qui l’aura compris devra sensibiliser tous ses collaborateurs responsables pour éviter l’incertitude dans les esprits. Car même quand les choses sont prises en main au plus haut niveau de la hiérarchie, il faut veiller à ce que les messages passent clairement aux autres collaborateurs pour que le flou ne s’installe pas. La sagesse du manager sera de faire appel aux personnes compétentes et non aux personnes recommandées. Ces dernières n’étant pas forcément les plus outillées. Il en va de la profitabilité de l’entreprise et donc de sa pérennité. Ce n’est que de cette manière que la gouvernance aura un sens. Et ce n’est qu’ainsi que la méritocratie sera appliquée.
Le Maroc y gagnerait. Car l’entreprise n’est qu’une photographie de l’ensemble du pays.

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