Depuis bientôt une décennie, une offre est commercialisée au profit des familles marocaines.
Il s’agit des plans d’épargne défiscalisés. L’une des composantes phares de cette offre concerne bien évidemment l’éducation. La majorité des établissements bancaires propose ainsi des plans éducation pour les clients. Concrètement, ce plan est souvent sous forme de cotisations mensuelles inscrites sur son compte individuel de Plan Epargne Education (PEE). Elles sont capitalisées au taux de rendement minimum fixé annuellement et une participation aux bénéfices. D’autres établissements proposent des rythmes de versement différents avec notamment des versements programmés (montant et périodicité définis à l’avance) ou bien des versements libres avec la possibilité d’effectuer un versement à n’importe quel moment pour doper l’épargne.
L’argument le plus important avancé par les établissements bancaires concerne la fiscalité. Ainsi, les Plans Epargne Education pour financer les études des enfants sont totalement exonérés d’impôts.
Les responsables avaient fait ce choix pour encourager un maximum de personnes à adhérer à ce genre de dispositif. Il faut dire que le Plan épargne éducation peut être souscrit auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance et de réassurance. L’épargne économisée sert ainsi à financer les études scolaires de tout niveau ainsi que la formation professionnelle, à condition que l’âge du bénéficiaire ne dépasse pas 18 ans au moment de la signature du contrat, dont la durée minimum obligatoire est de cinq ans minimum.
Le taux rémunérateur du PEE est de 50 points de base additionnels sur le taux de rémunération des comptes sur carnet. Dans le milieu bancaire, les responsables expliquent que les PEE attirent plus de monde en comparaison avec les autres plans d’épargne proposés avec des volumes d’adhésion pouvant constituer les deux tiers de l’ensemble total des plans épargnes souscrits sur une année. Cependant, le volume des épargnes souscrits n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière pour des raisons multiples liées notamment au manque de flexibilité des offres. C’est pour cette raison que les responsables politiques s’orientent à booster les prêts étudiants. Certaines offres existent actuellement permettant notamment aux étudiants inscrits dans des établissements à l’étranger de financer leurs études. Le montant de financement peut aller jusqu’à 500.000 DH avec une durée de remboursement allant jusqu’à 7 ans en plus d’un différé de paiement allant jusqu’à 24 mois. D’autres solutions sont destinées à financer les études mais réservées cependant uniquement aux parents.
Ainsi, le crédit étudiant exclusivement réservé aux parents ou aux tuteurs permet de couvrir le financement des études supérieures et pour couvrir tous les frais autorisés à être transférés par l’Office des changes, à savoir l’allocation départ scolarité; les frais de scolarité; les frais de séjour; les remboursements des crédits étudiants et enfin, les loyers et les charges correspondantes.