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Visite guidée de l’UEMF et son extension de 40 hectares

© D.R

L’établissement étend sa superficie

L’Université Euro Méditerranéenne de Fès (Uemf) est en pleine extension. Une visite laisse témoigner tout récemment de ce chantier de grande envergure qui constitue, d’après des explications données sur place, la phase II de ce hub de savoir. L’occasion d’avoir des détails sur ces travaux, ainsi que sur l’impact de l’offre universitaire pour les étudiants outre les réalisations en matière de recherche et de création d’entreprises entre autres.

Un bâtiment pour la rentrée 2025 et un pôle santé

Dans les détails, le nouveau bâtiment, qui sera prêt pour la rentrée 2025, comprendra, sur 40 hectares, un complexe culturel avec une bibliothèque, une salle de conférence, de 1.800 places et une administration. A sa droite les gradins du terrain de foot et terrain omnisports, ainsi qu’une piscine olympique de 50 mètres avec d’autres disciplines sportives seront installés. Ainsi, l’université abritera en tout 4 bâtiments sur 100 hectares y compris un pôle santé. Déjà, l’UEMF est dotée de laboratoires, d’un centre de fabrication en 3D, d’un autre biomédical et d’une structure dédiée à l’intelligence artificielle. Quant aux filières, elles n’y manquent pas. Entre génies civil, mécanique et géotechnique, les étudiants semblent trouver leur compte en matière de formation. Et ce n’est pas tout.

Une expertise technique en eau et stress hydrique

Dans un autre laboratoire, des étudiants et chercheurs font des études de barrages et de bassins versants. Tous les équipements y sont à la fois didactiques et professionnels. D’après des précisions in situ, « des missions pour le gouvernement peuvent être faites par rapport à la thématique de l’eau et du stress hydrique ». De son côté, le secteur privé fait appel à l’université, qui demeure ouverte pour les sollicitations du public, pour des analyses et essais ponctuels sur certaines problématiques traitées à cet égard par l’UEMF qui dispose également de microscopes électronique et optique pour identifier les fissures dans les matériaux, conçoit des implants de hanches, etc.

De l’intelligence artificielle et de l’entrepreneuriat

A l’UEMF, dont l’architecture de chaque bâtiment ayant une identité de couleur est inspirée de la ville de Fès, l’intelligence artificielle ne manque pas. La formation y est dispensée en robotique et programmation robot. L’université a, de plus, reçu un robot humanoïde. Quant à l’entrepreneuriat, il y est question par le biais de programmes d’incubation et de pré-incubation. Ceux-ci sont destinés non seulement aux étudiants et jeunes de la région mais aussi d’autres zones. En tout, ce sont 39 porteurs de projets qui sont admis comme première promotion à l’issue de 8 semaines d’accompagnement, même en ligne, et 16 sessions en one to one avec des mentors. Pour l’heure, 2 projets sont créés. En outre une start-up spécialisée en mobilité électrique est en discussion avancée avec l’université pour une collaboration avec cet établissement d’enseignement supérieur qui a des programmes pour des projets. Comme critères de sélection, qui est assez poussée, l’émergence de nouvelles idées est assez favorisée. L’innovation, recherchée à travers l’incubation, étant

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Témoignages d’étudiants

Rencontrée sur place, Zaynab, jeune étudiante en deuxième année pharmacie, s’exprime sur sa spécialité. Pour elle, « cette filière est un métier noble puisqu’il consiste à aider les patients ». « Le nombre de pharmaciens est en développement mais c’est toujours insuffisant », poursuit-elle. A propos de son choix qui s’est porté sur l’Uemf, elle indique que celle-ci offre « une formation de qualité ». Le tout en rappelant que cette université, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi, se distingue par son multilinguisme outre le recours aux dernières technologies. Dans l’avenir, Zaynab, qui met en avant les activités parascolaires dans l’université classée au top des 25 au monde et qui met à disposition des laboratoires bien préparés, compte terminer sa spécialité en pharmacie biologiste ou en recherche. « Cela me passionne », s’exprime-t-elle. Quant à David, un étudiant ivoirien, il est en filière d’ingénierie biomédicale et biotechnologie qu’il dit « adorer outre tout ce qui est santé ». Pour lui, l’Uemf, qui a l’avantage d’être dans son « continent », garantit des études supérieures de qualité. « C’est à la hauteur de ce que je recherche », avance-t-il en valorisant cette formation qui, à son sens, lui permettra d’évoluer.

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