Inclusion genre : Un 8 mars sous le signe de l’intelligence artificielle !

L’événement programmé aujourd’hui par le groupement Lean In-Casa Chapter est un préambule à la journée internationale des droits de la femme.
Placé sous la thématique «Briser les préjugés», le talk sera animé par Pr Amal El Fallah Seghrouchni, experte mondiale en intelligence artificielle. Directrice du Centre international d’intelligence artificielle du Maroc, AI movement – UM6P, professeure en Sorbonne Université (Paris- France)- Faculté des sciences et d’ingénierie, membre de la Commission mondiale de l’éthique des scientifiques et des technologies de l’Unesco (COMEST), l’experte a expliqué comment combattre les biais pour une intelligence artificielle plus inclusive. Bien que l’intelligence artificielle soit de plus en plus utilisée, nombreux sont les incidents de l’intelligence artificielle qui relatent les biais dans le traitement des données ou des faits de discrimination.

Pour rappel, Lean In – Casa Chapter est un groupe de femmes et d’hommes de divers horizons qui souhaiteraient aider les femmes à atteindre leurs objectifs de carrière. Cette communauté a pour vocation de promouvoir l’autonomisation et le leadership des femmes au Maroc. Car pour eux, «la femme dispose d’atouts incommensurables et innés faisant d’elle un acteur clé dans le développement du Maroc».Ce rendez-vous fait partie d’un programme conçu par les personnes qui ont créé le Groupe. Une manière de faire du lobbying autour de la femme mais constructif dans le sens où le partage des connaissances est au centre des intérêts. A ce jour, plusieurs femmes entrepreneurs ont rejoint le réseau. Il devrait contribuer à terme au renforcement de la politique du genre enclenchée au Royaume.

Un dispositif légal devrait accélérer le processus. La mise en place de quota, par exemple, au niveau des recrutements dans les entreprises serait un bon début. Il donnera plus de sens à la politique RSE (responsabilité sociale des entreprises) mise en place. Le chemin demeure encore sinueux car la donne «responsabilité sociale» n’est pas toujours incluse dans le schéma organisationnel des sociétés marocaines. Le tissu étant constitué à plus de 80% de PME. Et la crise due à la pandémie n’arrange guère les choses… L’exercice demeure ardu mais il en vaut la chandelle.