Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, a permis de mettre la lumière sur les promesses du politique marocain en matière de développement de l’industrie de la culture. Le gaming, le coding, l’intelligence artificielle, le cinéma permettront de donner de nouvelles opportunités à la jeunesse pour trouver sa voie et prospérer.
Les détails.
Les étudiants de l’Université Mundiapolis ont eu, le 7 novembre dernier, l’opportunité de débattre avec Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, autour de la thématique «Jeunesse africaine et culture». Lors de cette table ronde, le politicien a insisté sur l’intérêt d’acquérir une formation de généraliste dans un environnement de plus en plus complexe. Un monde où tous les aspects doivent être désormais pris en considération en même temps pour résoudre les équations stratégiques du moment.
D’entrée, il reviendra sur le fait que la culture dans un pays est une force. Elle renvoie au capital humain et à l’innovation tous deux moteurs de développement.
Pour lui, «l’industrie culturelle est très importante. Et il s’agira au Maroc de développer ce pôle qui n’est toujours pas exploité à sa juste valeur». L’homme est formel à dire que «le gaming représente la première industrie dans le monde et à mon avis la première révolution industrielle sera culturelle». Le défi sera d’aller vers de nouveaux métiers pour développer ce secteur non encore visité ou très peu… Les réalisations en matière de football le confirment. Et les potentiels au Maroc sont énormes. Le ministre le fera remarquer à l’audience pour appuyer sa réflexion. Les avancées pour développer l’industrie de la culture sont réelles dans ce sens. Trois écoles des beaux-arts ont ouvert. Le volet coding a été aussi inauguré par des écoles pour ne citer que la 1337. Toutes ces infrastructures donneront la possibilité aux maisons de jeunes de proposer des formations à leurs hôtes. Le discours du ministre clair et concis reviendra sur l’importance de l’élément humain pour le développement de l’industrie du gaming.
«Pour l’heure, nous sommes consommateurs mais on ne crée pas. Nous sommes en train de créer une cité du gaming à Rabat pour ramener les grands à créer et à inspirer nos jeunes», affirmera-t-il en effet à l’audience.
Les dés sont jetés. Et les responsables du projet sont en quête de ressources humaines… La jeunesse est pointée du doigt : elle devra réfléchir à de tels nouveaux positionnements qui lui permettront de percer plus facilement dans le monde actif. Pour ce qui est du coding, la particularité considérée comme un avantage est que l’accès dans ce domaine est exempté d’obligation de références académiques. «Le projet coding répond à la problématique de la jeunesse africaine et spécifiquement marocaine puisque cette filière a engrangé la création de start-up», argumentera, en effet, l’homme politique. Sur un autre registre, la jeunesse marocaine se positionne, aussi, dans le domaine de l’intelligence artificielle. «Nous avons besoin aussi de techniciens en plus des généralistes». Une évidence bien entendu.
Dans le domaine culturel, le patrimoine immatériel devra être valorisé et protégé contre toute spoliation. Ce chantier bien différent interpelle le ministre à plusieurs niveaux dans le sens où le Maroc devra valoriser son savoir-faire et le montrer au monde. «Nous avons signé un partenariat avec l’Unesco pour justement avancer dans ce vaste projet surtout qu’inscrire des éléments prend du temps», poursuit l’orateur.
L’industrie du cinéma est aussi à développer pour créer une véritable richesse dans le domaine culturel. Le politicien détaillera à l’audience estudiantine la feuille de route prévue pour y parvenir.
Bref, le débat a permis de donner un éclairage aux étudiants de Mundiapolis pour être plus clairvoyants dans leur choix d’orientation dans le futur. Les enjeux sont réels.
