La santé et le travail ont toujours été étroitement liés. Mais de cette union sont nées beaucoup de préoccupations et d’interrogations aussi. C’est ce qu’a démontré la Caisse mutualiste interprofession-nelle marocaine (CMIM), mercredi à Casablanca à l’occasion de la 2ème journée inter-entreprises de santé au travail à travers une étude menée en collaboration avec Malakoff Médéric, groupe paritaire de protection sociale français, auprès des directeurs des ressources humaines sur le sujet. premier constat s’articule autour de la participation record de 97%. Cela a fait ressortir différentes constatations lesquelles se sont manifestées à travers une excellente représentativité de la fonction RH au Maroc, un éclaircissement sur les dynamiques propres à la filière RH dans le Royaume et une priorité à la sécurité et une attention forte aux enjeux de bien-être.
Bien d’autres points aussi importants que déterminants sont passés au crible afin de cerner les enjeux de la santé au travail. Ces quatre mots qui ont été le leitmotiv de cette étude ont pu dégager cinq leviers majeurs du bien-être au travail, en l’occurrence l’équilibre vie privée/vie professionnelle, la reconnaissance du travail, les pers-pectives d’évolution, la protection sociale (complémentaire santé, prévoyance, épargne retraite) et l’organisation du travail.
Anne Sophie Godon, directrice services et prévention santé aux entreprises Malakoff Médéric qui s’est chargée de présenter l’étude, s’est dite être «extrêmement épatée de constater que 65% des DRH soit préoccupés par le bien-être des salariés». Pour trois responsables RH sur quatre, le bien-être sera un thème de préoccupation majeur pour l’avenir et ce, avant tout, pour améliorer le climat social et la productivité. Par ailleurs, et en comparaison avec leurs homologues français, les DRH marocains, en réponse aux questions : «je fais le maximum pour respecter le délai» et «je cherche systématiquement à améliorer ma façon de travailler» ont eu la part belle avec 20 points d’avance. En revanche, nos DRH reconnaissent néanmoins d’autres obstacles liés à la santé au travail. Toujours selon l’étude, ils ont trait soit au budget, soit à la difficulté à construire un dialogue social ou un partenariat. Là on remarque que la société s’invite dans l’entreprise. «Malgré les obstacles, les DRH marocains ont une expression forte d’apporter des services majoritairement dans des questions qui tournent autour de la santé», reconnaît Mme Godon.
En somme, l’étude a permis de donner un regard très positif sur l’engagement de l’entreprise en matière de sécurité et de bien-être qui cherche à faire ce qu’elle promeut.
Actus FJE et la Fondation CDG signent un partenariat Fès : 2013 déclarée année d’Averroès |