La Faculté Mohammed VI de médecine en fait partie désormais

L’Université Mohammed VI des sciences et de la santé, relevant de la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, vient d’adhérer à la Conférence internationale des doyens et des facultés de médecine d’expression française.

Il s’agit du premier établissement à but non lucratif à rejoindre cette Conférence de renommée internationale. Pour rappel, l’objectif principal de la Cidmef est de favoriser le développement de la médecine et de la santé au sein de la communauté francophone en encourageant la collaboration et l’échange d’idées entre les doyens et les facultés de médecine. Cette mission s’articule autour de trois axes stratégiques, à savoir la responsabilité sociale des facultés de médecine, l’assurance qualité et accréditation et le développement de compétences.
L’adhésion de la Faculté Mohammed VI de médecine à la Cidmef a été confirmée parce qu’elle a répondu à plusieurs critères clés. Déjà, en matière de représentation des institutions à but non lucratif, la Faculté Mohammed VI de médecine est la première à avoir ce statut au sein de la Cidmef. Ceci a engagé favorablement le jury dans un souci de renforcement de la diversité et la collaboration au sein de la Conférence.
Second critère qui a pesé dans la balance, la reconnaissance nationale des diplômes. «La Faculté Mohammed VI de Médecine répond au critère fondamental de la reconnaissance nationale des diplômes, en plus de son implication dans les conférences et associations universitaires nationales», rappelle le top management de l’établissement.

«La mission du Cidmef s’articule autour de trois axes stratégiques, à savoir la responsabilité sociale des faculté de médecine, l’assurance qualité et accréditation et le développement de compétences».

L’implication des établissements de santé étant le troisième critère, la démarcation a été reconnue également à ce niveau. «La Faculté Mohammed VI de médecine s’engage activement à mettre à disposition les établissements hospitaliers de son écosystème pour l’enseignement médical, tout en tenant compte de la diversité des patients pris en charge et en reconnaissant l’importance des missions de formation et de recherche », précisent, à ce sujet, les responsables.
Pour rappel, la Cidmef est portée par l’Association universitaire de la francophonie (AUF). Opérateur de la francophonie universitaire de référence, elle regroupe plus de 1.000 universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique utilisant la langue française dans 115 pays. Elle a été fondée il y a 60 ans et elle représente l’une des plus importantes associations d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche au monde. Au niveau du Sommet de la francophonie, elle met en œuvre, dans son champ de compétences, les résolutions adoptées par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Sa méthode repose sur la mise en application de projets structurants pour améliorer l’enseignement supérieur. Bref, c’est dans cet écosystème que l’Université Mohammed VI des sciences de la santé fait un nouveau pas pour contribuer au développement de l’enseignement supérieur dans le domaine et profiter du réseau global. Ceci ne peut qu’être salutaire aux étudiants en matière d’échanges à l’international…