Emploi

La prise de risque : Moteur du succès

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Le risque est souvent assimilé à l’échec, bien que cela n’en soit pas une débouchée fatale. L’histoire, elle, regorge de références et de «success stories»  ayant pour point de démarrage «la prise de risque». A défaut d’en omettre certains, voici quelques aspects communs à la prise de risque dans la vie professionnel. Objectif : L’épanouissement et surtout éviter des remords qui pourront avoir, bien après, des effets négatifs sur le moral.  L’un des premiers virages, risqués, dans la voie vers l’épanouissement est le changement de l’univers du  travail. Un cap difficile à franchir, surtout si le travail initial est confortable. Toutefois, le changement d’univers apporte avec lui de nouvelles expériences et de nouveaux défis.  Myriam Ogier, membre associée de la Société française de coaching et auteure du livre «Prendre des risques pour réussir», nous dit qu’«à termes, il est aussi risqué de rester dans une prison dorée… Peu habitué à bouger, on est moins réactif en cas de nécessité». Une fois la décision prise, pas la peine de faire marche arrière. Il vaudrait mieux continuer et y croire jusqu’au bout. Si toutefois, vous décidez de changer carrément de métier, Myriam Ogier conseille de faire en amont un bilan de compétence. «Pour réussir leur reconversion, les salariés devraient réaliser un bilan de compétences. Cela permet de mesurer ses forces et faiblesses et de mettre en lumière les passerelles entre les deux métiers».  Evidemment, il est plus facile de bifurquer quand on est jeune. Pourtant, le sentiment d’échec ne connaît ni âge, ni lieu, ni genre. Les petites entreprises ou TPE peuvent être une excellente alternative pour «se refaire une carrière». La stabilité d’un grand groupe étant plus rassurante que la précarité d’une jeune entreprise, les perspectives de formation et de carrières restent, pour leur part, incomparables. Néanmoins, si l’envie de renouveau est insatiable, si vous voulez faire les choses à votre manière alors que vous pensez être assez motivé et sûr de vous, tentez l’aventure de l’entreprenariat.  Le risque y est omniprésent et considérable. Toutefois «Il faut dès le départ se fixer les limites de la tentative et penser à un plan B», explique Myriam Ogier. «En clair : savoir ce que l’on va faire si l’on n’a pas gagné un centime au bout de deux ans. Le risque doit être anticipé, mais il peut rapporter gros». Globalement, il est important de chercher son épanouissement. Des fois, le bonheur se trouve à proximité, des fois il faut aller le chercher ailleurs. Et comme dans tout voyage, mieux vaut être bien préparé à toute éventualité, ne négliger aucune piste, et surtout garder en tête que celui qui ne tente rien, n’a rien.

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